J’ai acheté ce livre pour plusieurs raisons. Sa couverture, superbe, son titre, tout aussi engageant, et son résumé :

« Un thriller bouleversant dont personne ne sortira indemne… 
C’est l’hiver.
Le ciel est noir ; il fait un froid mortel.
Jack Dahl, 17 ans, n’a plus d’espoir, plus d’avenir, personne sur qui compter, hormis son petit frère Matty. Depuis la mort de leur mère, les ressources des deux garçons s’amenuisent inexorablement. Alors, pour éviter de devoir confier son frère à un orphelinat, Jack doit trouver le mystérieux sac rempli de billets qui a envoyé leur père en prison.
Ava Bardem a le même âge que Jack. Elle se cache, son existence n’est que solitude et silence. Cela fait dix-sept ans que son père, Victor, baron de la drogue, contrôle sa vie dans les moindres détails. Il lui a appris à n’aimer personne, à ne pas faire confiance aux autres.
Et il recherche le même sac d’argent que Jack. Quand les routes des deux familles se croisent, Ava doit faire un choix déchirant : se taire par loyauté envers son père ou aider les deux frères à survivre…« 

Voilà voilà… le jeune Jack rentre du lycee et trouve sa mère, toxicomane, pendue dans sa chambre. Il l’enterre dehors. Il n’y a plus rien à manger à sa maison, pratiquement plus de chauffage, et ils vont être mis dehors. Sachant que son père, en prison, a participé à un braquage d’une boutique de prêts sur gages, que Jack a vu son père revenir à la maison avec une mallette, avant d’être arrêté, il cherche partout l’argent pour que son petit frère Matty et lui puissent survivre. Il s’en va interroger son père, puis son oncle, et à chaque fois il revient quasi-mort : passè à tabac, laissé dans la neige par moins vingt degrés, on lui tire dessus, etc, c’est d’une violence extrême. On se demande à quoi rime cette violence, ces morts, et lui survivant à grand-peine pour l’amour de son petit frère …

Pour tout dire, je viens d’abandonner la lecture. Une centaine de pages avant la fin. Parce que je n’en peux plus de cette violence gratuite, de ces personnages vengeurs qui torturent, et que je suis incapable de visualiser. Je ne me suis pas davantage attachée aux personnages, les principaux et les secondaires. S’il y a une Happy End à la fin, tant mieux, mais moi j’ai trouvé que l’auteur accumulait les actes de barbarie jusqu’à plus soif. Et ça, c’est pas « ma tasse de thé ». Désolée.

Ma note : 0,5 sur 5

Le fracas et le silence – Corey Anderson, ed Pocket, 432 pages, février 2023