Pour une résistance oisive – Ne rien faire au 21e siècle – Jenny Oddell

J’avais beaucoup aimé « Atmosphère » de Jenny Odell sorti mi Août dernier pour la Rentrée Littéraire. J’ai donc commandé celui-ci, il allait sortir.

C’est un abandon pour moi. J’en attendait tant ! Mais je ne m’attendais pas du tout à un gros bouquin reprenant les vieilles idées de week ends détox de son téléphone portable. Des idées de ne plus « Craindre de passer à côté d’une info », de louper une notif, et plutôt d’aller dans un jardin public s’assoir sur un banc, observer de vraies gens, observer la faune sauvage (!!!) écouter le chant des oiseaux, et regarder les gens « en vrai ».

Ce livre contient des théories de bobos d’il y a largement dix ans, repris par cent autres personnes. je me suis retrouvée pratiquement à lire un bouquin de développement personnel (genre que je hais, merci bien).
Alors, Adios, Jenny Odell

Ce qu’on m’avait promis :

Ne rien faire… Et s’il s’agissait là du seul véritable acte révolutionnaire contemporain, celui qui nous soustrait enfin à la tyrannie du temps libre passé sur écran. Dans un monde accro à des technologies conçues pour monnayer notre attention, où nous sommes sans cesse évalués à l’aune d’une productivité numérique dévorante, quel sens donner au temps libre ? Car ces moments accordés à nos vies digitales sont-ils autre chose qu’un temps libre de consommer ? Ou de devenir nous-même un produit pour ceux qui monétisent notre temps de cerveau disponible ? Ce sont les questions que pose Jenny Odell dans cet essai lumineux qui interroge notre rapport à l’attention, notre place dans le monde et notre lien à la nature. Loin des recettes de détox numérique, ce texte invite le lecteur à un cheminement philosophique, poétique et érudit, entre essai et manifeste de résistance.

Un brûlot anti consommation, anti capitaliste.

Les thèses de Jenny Odell, à l’origine d’un phénomène viral outre-atlantique, sont rassemblées dans ce livre devenu un best-seller américain et considéré par Barack Obama comme une lecture indispensable.,

Pour une résistance oisive, Jenny Odell, ed Dalva, oct 2021, 300 pages, 21€

15 commentaires

  1. Zut! Je l’ai commandé à ma libraire. Je regrette déjà!
    Le bureau des spéculations m’avait laissé indifférente. D’où le fait que, malgré l’intérêt de Atmosphère, je craignais l’ennui. Je comprends que, si je dois lui donner une «nouvelle chance», ce serait avec Atmosphère?!

    Aimé par 1 personne

    • Oui ! Regarde sur mon blog au mois de Septembre ! Là avec La résistance oisive tu vas être noyée sous les stages de « désintox de son téléphone » etc, sur les artistes qui font des « performances » dans les ordures, rien de bouleversant, à mon avis c’est un mixage de vieux machins bobo ! J’en attendais plutôt un changement dans la consommation etc, moi….

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