
Eh bien, ce nouveau livre d’Agnès Desarthe, c’est pas brillant brillant !
(Expression cent fois répétée de la prof de musique de la narratrice).
La trame de ce roman semble être le cours de la vie de la narratrice, de la petite enfance à l’âge adulte, et la musique. Je qualifierais ça d’autofiction. Etant donné les liens d’Agnès Desathe et de ses frères et soeur avec la musique… Et les rencontres avec Étienne, qu’elle a rencontré lorsqu’elle avait quatre ans.
C’est une petite fille qui aime la musique. À un concert de musique classique, avec l’école, la narratrice raconte qu’un petit garçon assis devant elle interrompt cette musique divine pour lui dire « Je t’aime parce que tu as les yeux ronds ». Elle lui rétorque « Je ne t’aime pas parce que tu as les cheveux de travers ».. ..
Ce roman commençait bien, à mon avis. L’enfance de la narratrice, dans un minuscule appartement, deux des trois soeurs devant dormir sur le canapé du salon, est sous-tendue par la musique. Les trois soeurs et leur père forment un quatuor à cordes. Il n’y a pas de récitals, ils jouent probablement pour eux-mêmes, dans ce minuscule appartement. Le père est ouvrier, la mère ne travaille pas mais fait de la récupération de tout ce qui peut l’être. Surtout les sacs plastique.
Dans sa vie, au cours de son enfance, son adolescence, à l’âge adulte, elle va recroiser ce garçon qui attire son regard, à qui elle va souvent parler, mais jamais il ne la reconnaîtra. Même d’une année sur l’autre. Elle raconte son adolescence, la fois où d’un coup elle est tombée dans le coma, dans tout ce chapitre j’ai essayé de trouver la cause, le diagnostic, mais pas de réponse. Agnès Desarthe a sans doute oublié.
De cette histoire d’enfance, de musique, de rencontres avec Etienne durant des décennies on aurait pu avoir une jolie histoire, compréhensible….une histoire de famille qui réchauffe, mais non…. j’ai eu le plus grand mal à suivre, tant les phrases sont tarabiscotées, s’en vont en zig-zag, font de longues digressions désagréables… à la moitié du livre je sautais les digressions (de gros paragraphes) pour ne pas perdre le fil de l’histoire. Toutes ces longues phrases tortueuses, une nouveauté chez l’auteure, que j’ai par ailleurs, avant, lue avec beaucoupde plaisir. Je ne comprends pas. C’est découpé en trois parties, et je ne comprends pas non plus le pourquoi. Ce style de phrases hérissées de monstrueuses difformités m’a fait finir les trente dernières pages en diagonale. Quelle déception! Mais alors! Quelle lecture pénible! Quelle histoire inintéressante !
Mon avis : faites des économies : ne l’achetez pas. (N’achetez pas non plus le Amélie Nothomb qui « accouche de son père »(sic).
L’éternel fiancé – Agnès Desarthe, editions de l’Olivier, sortie le 19 Août 2021, 250 pages
Au suivant… C’est frustrant ce genre de lecture qui nous tombent des mains et pour lesquelles on se dit qu’il manque beaucoup trop de choses.
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, ça m’attriste aussi…
J’aimeJ’aime
Merci pour vos conseils en qui j’ai toute confiance, très bonne journée
J’aimeAimé par 1 personne
🌸🌸🌸🌸
J’aimeAimé par 1 personne
Ah j’aime la chute de ton article sur Nothomb !!
J’aimeAimé par 1 personne
😜
J’aimeJ’aime
Merci pour cette honnêteté que j’aime retrouvée chez un(e) lectrice (eur) car trop d’avis positifs tuent (pour moi) le véritable ressenti. 🙂
J’aimeAimé par 2 personnes
Je suis contre les critiques « molles » ! On aime ou on n’aime pas. On a des bémols à dire, parfois, mais mon but ici n’est pas de gagner de l’argent et être connue, mais de dire ce que je pense de chaque livre lu à des amis… ça déplaît, parfois…
J’aimeAimé par 2 personnes
Je ne sais pourquoi, je venais de l’enlever de ma liste de futures lectures, et cet avis confirme mon pressentiment ! Merci !
J’aimeAimé par 1 personne
Mais de rien ! C’est du temps de gagné
J’aimeJ’aime
« Méchante ! » Signé : Amélie Nothomb
J’aimeAimé par 1 personne
🙄
J’aimeAimé par 1 personne
[…] DESARTHE, L’éternel fiancé, […]
J’aimeJ’aime
[…] Mélie et les livres – Roseleen – Antigone – Rose, l’as-tu lu ? – […]
J’aimeJ’aime
ta critique me conforte dans mon idée de passer mon tour….
J’aimeJ’aime
[…] DESARTHE, L’éternel fiancé, […]
J’aimeJ’aime
Je vote ANNE BEREST
J’aimeJ’aime