L’histoire :

« Bonjour Eden. Tu me manques. On peut se parler ? Appelle-moi. » Il est tard lorsque Eden, jeune éditrice new-yorkaise, reçoit ce message de sa mère, Tara. Leurs relations sont distantes depuis que celle-ci a refait sa vie avec un homme de treize ans son cadet dont elle a eu un petit garçon, Jeremy. Pour Flynn Darby, séduisant diplômé de Harvard, Tara a tout quitté : sa fille, son mari, leur maison. Quitte à payer le prix fort : affronter la rancune d’Eden et devoir élever un enfant atteint d’une maladie génétique très grave. En décidant de ne pas répondre, Eden n’imagine pas un instant qu’elle n’entendra plus jamais la voix de sa mère : le lendemain, Tara se suicide après avoir tué Jeremy… Rongée par la culpabilité, Eden n’a d’autre choix que de se mettre en danger pour connaître la vérité. Peu à peu, elle découvre un aspect de sa mère qu’elle ignorait mais aussi la personnalité étrange de Flynn…

Les livres se suivent et ne se ressemblent pas, en qualité non plus, même pour Patricia MacDonald dont j’ai vraiment aimé « La fille dans les bois » il y a quelques jours…et j’en ai profité pour racheter d’autres livres de cette auteure, ceux qui m’avaient échappé.
Déception, je vous le dis de suite, pour cette histoire qui ressemble par certains côtés à « La fille dans les bois », le personnage étant une jeune femme, ayant réussi dans la vie à New York, ayant donc quitté sa ville natale (Cleveland, Ohio, ici) et étant obligée de revenir pour quelques jours sur les lieux de son passé. Ça ressemble bien trop, et il n’y a pas eu pour moi d’attachement pour les personnages, j’ai trouvé qu’ils étaient assez transparents, sans goût. Le dénouement, le twist final arrive d’on ne sait où, d’un personnage que je me refuse à chercher ailleurs dans le bouquin, moi je n’ai aucun souvenir d’avoir croisé cette personne auparavant dans le roman. C’est….. pas étonnant, c’est juste même pas intéressant. C’est tellement dommage. J’ai commandé deux autres livres de PatriciaMacDonald, en espérant tomber mieux.

En ce moment j’ai faim de suspense, de livres qui m’entrainent sans effort dans des histoires « haletantes ». J’ai craqué, acheté quand même (d’occasion) « Impact », d’Olivier Norek, à force de le voir sur les blogs, alors que de lui je n’ai aimé, je crois, que « Entre deux mondes ». Et j’attends avec grande impatience le nouveau Tana French, (Irlandaise d’adoption) qui sort en Janvier. J’attends aussi quelques Stephen King… je n’ai jamais lu Shining, honte sur moi, à force de voir l’image de Nicholson fou furieux avec sa hache…

Je crois qu’en ces temps de Décembre 2020, fin d’année et fêtes qui ont l’air de tout sauf de fêtes, avec les messages alarmants, alarmistes aussi dans les médias, même si on ne veut pas, qu’on n’écoute pas, on est quand même tous tous écrasés par les nouvelles, ce qui se passe, ici et ailleurs. Pandémie et problèmes de misère galopante dans le monde entier, un fou mégalo à la tête des USA, il y a de quoi vouloir s’évader. Et comme je suis agoraphobe, je m’évade dans les thrillers, pas dehors. Je suis confinée depuis plus de deux ans. Alors je lis, je brode, je cherche des livres d’occase, j’en reçois, et on m’en a offert. Mais pour l’instant, la littérature  » Blanche » est un peu en dessous de la pile. Pour ce roman, je n’ai mis que trois étoiles (système Babelio).. à mon avis, inutile de le lire.

Message sans réponse – Patricia MacDonald, ed Albin Michel 2018, le Livre de Poche 2019, 329 pages.