J’ai vu passer ce livre sur pas mal de blogs cet été, et j’ai craqué…
L’histoire : Jocelyn, sept ans, aime sa nourrice plus que tout. Lorsque celle-ci disparaît sans laisser de traces, Jo est inconsolable. Comment a-t-elle pu partir ainsi, sans même lui dire au revoir ?
Trente ans plus tard, Jo se voit obligée de retourner vivre dans la demeure familiale, malgré la relation conflictuelle qu’elle entretient avec sa mère.
Alors qu’elle passe des jours sombres dans la bâtisse immense et inquiétante, une nouvelle vient bouleverser son quotidien : Hannah, sa nourrice, est de retour. Jo exulte, ravie de retrouver enfin la seule personne qui l’a réellement aimée.
Mais lorsque des restes humains sont découverts dans le jardin, la situation vire au cauchemar. Que s’est-il réellement passé lorsqu’elle était enfant ? Quels secrets cachait sa nourrice et que fuyait-elle ? (résumé éditeur)
J’ai lu ce thriller en trois jours..
Joséphine, jeune anglaise de l’aristocratie, est partie aux Etats-unis à la fin de ses études, pour fuir l’atmosphère étouffante du manoir gothique de ses parents, Lake Hall, et surtout fuir sa mère, qu’elle a toujours haïe. En Californie elle s’est mariée, a eu une fille, Ruby. Malheureusement Chris, son mari, meurt subitement, ne lui laissant rien, ni maison, ni assurance-vie, rien. Et voilà Jo obligée de renouer avec sa mère, et de revenir en Angleterre avec sa fille de 8 ans, Ruby. Elle est humiliée d’avoir à demander asile à celle qu’elle a toujours accusée en secret d’avoir fait fuir sa Nannie adorée, Hannah.
À sa grande indignation elle remarque que sa fille se sent bien avec sa grand-mêre, alors qu’elle-même peut à peine supporter d’être dans la même pièce qu’elle. Heureusement, ce manoir est grand… et ce lac, si sombre, avec ces ossements retrouvés… serait-ce Hannah, tuée par ses parents trente ans plus tôt ?
Mais, extraordinairement, une femme vient sonner au manoir. C’est Hannah ! Folle de joie, Joe l’invite et même l’engage pour s’occuper de Ruby, pendant les moments où Joe travaille, dans une galerie d’art, à Londres…. mais bizarrement, Ruby la déteste dès les premiers instants…. pourquoi ?
La narration est faite alternativement par Jo et par sa mère, et entrecoupée de petits chapitres retraçant la vie de Hannah.
L’écriture est agréable, le style fluide, mais la voix de Lady Hall, Virginia, la grand-mère fait tout de suite part des sentiments qu’elle a envers sa fille Jo : elle l’aime, elle l’a toujours aimée, elle veut l’aider. Je trouve que c’est bien trop vite dit et bien trop long pour garder le suspense. Cette lenteur a eu pour moi l’effet d’un ennui de plus en plus profond, allongeant la lecture alors que les rebondissements de l’histoire auraient valu d’être mieux mis en valeur, vus par Jo et seulement par Jo. Ces longs chapitres de la grand-mère sont ennuyeux à mourir. Voilà pour moi, une coupe sombre dans les sentiments sirupeux de Virginia aurait été la bienvenue… j’ai lu ce livre en trois jours.. si je ne m’y étais pas autant ennuyée je l’aurais lu en une nuit….
La Nanny – Gilly MacMillan, ed Les Escales, 425 pages, Juin 2020
Mieux vaut choisir une autre Nanny si je comprends bien. 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Oh que oui
J’aimeAimé par 1 personne
[…] acheté le premier de Gilly Macmillan, de laquelle j’ai lu plusieurs livres dont « La Nanny » il y a pile un an. Bon. C’est ce que j’appelle « un thriller […]
J’aimeJ’aime