Le Chuchoteur – Donato Carrisi

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J’ai vu récemment passer dans mes abonnements a divers blogs littéraires, chez mes copinautes de blogosphère (il faut bien trouver un nom) un roman thriller de Donato Carrisi « Le Jeu du chuchoteur », et donc j’ai voulu « lire par moi-même » et j’ai pris le premier « Le chuchoteur ». Je vous mets là la 4e de couverture du format poche : 

« Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.

Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.
Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…

Un époustouflant thriller littéraire, inspiré de faits réels.

Lauréat du Prix du Jury des lecteurs du Livre de Poche
Prix SNCF du Polar Européen 2010.
Sélection Jury Livre de Poche policiers 2011. »

Alors donc, tout le monde aime, sauf moi ? Ou alors je renâcle sur les livres primés ? Ou alors mon goût est bizarre ? Ou alors il y en a d’autres que moi qui n’ont pas aimé, non plus. Et qui ne l’ont pas dit. Ou alors ma copine Monique C. sur Facebook qui vient de me le dire. Je vais expliquer pourquoi j’ai carrément abandonné ce thriller passé la première moitié.

– il n’y a aucun pays, aucune ville pour « se situer ». Les personnages ont des noms de différentes nationalités (plutôt Europe). On ne peut pas savoir où on est.

– Les personnages ne sont pas décrits. Parfois certains parlent à la 1 ere personne, ou bien l’auteur décrit les pensées d’untel ou untel, par exemple le type du début. Et juste les « yeux immenses » d’un des flics.

 Les suspects visés au fur et à mesure meurent par la faute de la police (donc l’auteur n’a plus à s’occuper d’eux)

Les lieux, les pièces, les maisons, le paysage, pour pouvoir s’installer dans le roman ? Rien, que dalle. À part la scene de départ de la clairière sous les projecteurs.

– Aucune action n’est décrite, tout est dans les relations et discussions entre policiers/experts/profileurs (qui foncent droit sur le suspect du moment sans voir ailleurs)

 L’ambiance est glauque, sale, terre, boue, urine, et mauvais temps. Aucune couleur n’est jamais donnée même pour des cheveux, des vêtements, rien, que dalle, que couic, whatsoever.

Alors ? Oui il y a une histoire, mais qui n’avance pas. Il y a des rebondissements qui, carrément sont incroyables, pas crédibles. Qui n’ont en fait aucun intérêt. Donc rien n’avance. L’ambiance sans couleur. Glauque. On n’accroche ni aux victimes ni aux personnages.

Je suis en pétard parce que c’est juste lisible. Juste. À peine. Je ne lirai plus jamais cet auteur.

 

Le Chuchoteur – Donato Carisi, 2011, le livre de poche, 570 pages.

14 commentaires

  1. Je n’avais pas aimé non plus, et osais à peine le dire tant il était populaire. Je te rejoins sur l’ambiance, l’histoire qui « patine » et les rebondissements totalement improbables. J’ai essayé d’autres livres du même auteur: même impression. Mais il plaît 😉

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