J’ai acheté ce bouquin parce que je pensais que ça ferait écho à ce que je vis actuellement. En fait, ce n’est pas tout-à-fait pareil : voici ce qu’en dit l’Éditeur, Fayard :
« J’avais commencé à hiberner tant bien que mal à la mi-juin de l’an 2000. J’avais vingt-six ans… J’ai pris des cachets à haute dose et je dormais jour et nuit, avec des pauses de deux à trois heures. Je trouvais ça bien. Je faisais enfin quelque chose qui comptait vraiment. Le sommeil me semblait productif. Quelque chose était en train de se mettre en place. En mon for intérieur, je savais – c’était peut-être la seule chose que mon for intérieur ait sue à l’époque – qu’une fois que j’aurais assez dormi, j’irais bien. Je serais renouvelée, ressuscitée… Ma vie passée ne serait qu’un rêve, et je pourrais sans regret repartir de zéro, renforcée par la béatitude et la sérénité que j’aurais accumulées pendant mon année de repos et de détente. »
C’est un bouquin qui se veut drôle, il l’est, un peu, pas assez. C’est un peu (seulement) le style des New Yorkaises comme Candace Bushnell (Sex and the City) et Lauren Weissberger (Le Diable s’habille en Prada) mâtiné d’humour à la Woody Allen.
Cette fille, même pas trentenaire, qui travaillait dans une galerie d’Art New Yorkaise, se met à détester sa vie. Elle fait tout pour être virée, parce qu’entre son boulot et ses sorties, elle n’en peut plus, elle veut dormir. Elle organise tout, virements mensuels pour les factures, service de blanchisserie qui prend son linge sale et le ramène propre et repassé, etc. Elle voit une psy complêtement déjantée, à laquelle elle soutire régulièrement des somnifères et autres calmants. Parce qu’elle a décidé de dormir pendant un an, pour tout remettre à Zéro.
On a droit à des chapitres entiers sur les médocs qu’elle avale pour dormir, les effets, les doses, les black-outs, etc. Seule son amie Reva vient la voir. Notre héroïne s’en fout totalement, elle l’envoie bouler et se rendort. En fait d’un « Pitch » intéressant l’auteure finit par nous emmener dans le glauque et le cynisme absolu, avec détails, et rien ne permettra un attachement quelconque ni à l’histoire, ni aux personnages.
Un livre que j’aurais bien aimé aimer, mais non. C’est neutre. C’est moche. C’est graveleux.
Mon année de repos et de détente – Otessa Moshfegh, ed Fayard, 2019, rentréee littéraire,
J’étais tentée, mais j’avoue que les chapitres entiers sur les médocs, ça ne m’emballe pas plus que ça… Reste le cynisme que j’apprécie bien en général même si ici, il a l’air d’être poussé à l’extrême 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, elle en veut à tout le monde et en particulier à sa copine, et ça va TRES loin
J’aimeAimé par 1 personne
Elle a l’air bien barrée cette femme quand même…
J’aimeAimé par 1 personne
Je pensais q’il s’agissait de rester chez elle un an, tout ça, mais non ! Elle prend des médocs par kilos pour dormir, pour comater, pour ne pas penser… et bref c’est loin d’être intéressant
J’aimeAimé par 1 personne
Next……. Tout à faire le genre de littérature pas faite pour moi 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Hum… et dire que j’étais tentée. Tu penses bien que je vais passer mon tour. 😀😘
J’aimeAimé par 1 personne
À la fin j’avais envie d’être amie avec sa pauvre copine.. !!
J’aimeJ’aime
Ça a l’air de parler de dépression peut être ? Quand j ai lu le résumé j ai pensé même à une sorte de tentative de suicide ….. ! ?
J’aimeAimé par 1 personne
Ben non, juste une sorte de déprime oui
J’aimeAimé par 1 personne
Tu es sévère mais je comprends, il y a quelque chose dans ce roman qui était pourtant très prometteur. En tous cas ta chronique donne envie d’en savoir plus sur ce que tu vis en ce moment…
J’aimeAimé par 1 personne
Je voulais dire « quelque chose de décevant » !
J’aimeAimé par 1 personne