Longtemps, Michael Adams a cru qu’il deviendrait une rock-star millionnaire, éternellement jeune et libre. Aujourd’hui, ce Londonien de trente ans ne rêve plus que de choses toutes simples: quitter sa couette le moins possible, regarder à la télé le vieux Billy Wilder et glander avec les trois copains qui partagent sa garçonnière.
L’idéal, c’est aussi de s’occuper de Catherine, son épouse, qu’il adore, ainsi que leurs deux impossibles bébés. Car Michael le célibataire est aussi un homme marié, un prisonnier en cavale, irresponsable et fidèle, incapable de choisir entre la fête et son foyer. Mais pour mener une double vie, il faut de sérieux talents d’équilibriste. Et si Michael tombe un jour de son fil, il l’aura bien mérité.

Un chouette petit roman, chick lit-genre mais écrit par un homme sur sa vie d’homme. Plein d’humour et d’autodérision, on voit que ce trentenaire est tout sauf responsable, il vit comme un ado dans sa chambre en colocation, fait semblant d’être occupé à faire ses jingles de pub comme un fou, alors qu’en fait il lui faut deux minutes, le reste il le passe au pub, ou dans le salon où ils discutent comme des ados, lui et ses 3 colocs. Il rentre le week-end, comme ça il évite les « corvées » de jeune papa, lui qui ne voulait pas vraiment avoir d’enfants, mais Catherine y tenait tant. Millie est arrivée tout de suite, et elle a deux ans et demi, son fils Alfie a 9 mois, et voilà que Catherine est de nouveau enceinte. Elle est fatiguée, mais vivre au milieu de ces cris jour et nuit, il ne peut pas. Et en presque 2 ans de garçonnière, sa femme n’y a vu que du feu.. jusqu’au jour où il commence à se sentir coupable…

Style agréable, genre Nick Hornby, délassant, amusant, tout ce qu’on demande pour se détendre !

Un mec parfait – John O’Farrell, ed Plon 2001, ed Poche 2003, 262 pages. À trouver d’occase !