Encore un livre pioché au hasard, la couverture me faisait espérer un thriller, un truc bien sombre, eh bien c’est raté. Je vous mets là la 4e de couv… ah non, je viens de la lire, et si je l’avais lue j’aurais eu la solution avant de commencer. Alors je vous fais mon résumé :
Catherine, jeune mère de deux enfants, est hospitalisée en état de choc. Et elle est incapable de prononcer un mot depuis des mois. Quel traumatisme a pu provoquer un tel blocage ? Des années plus tôt, Catherine, jeune étudiante, fait la connaissance de Lucian. Il est charismatique, drôle, attentionné, elle en tombe amoureuse folle. Mais elle s’enfuit, se marie avec son soupirant Sam, l’autre homme.
Quinze ans plus tard, elle revoit Lucian ….
Alors le premier chapitre est dit par Catherine, muette. Elle ne dit rien sur son état, mais parle à l’homme qu’elle aime, et tout ce long chapitre est au passé simple et au « tu » et « nous » (nous nous assîmes, tu trouvas, tu fis, je fis… pffff) c’est lourd, lourd, c’est même ridicule.
Le chapitre suivant, c’est il y a quinze ans, lorsque Catherine est tombée amoureuse de Lucian, riche et beau, alors qu’elle fréquentait Sam, sympa.
Chapitre suivant, dit par Catherine, il y a 4 mois.
Les chapitres d’il y a 4 mois sont dits par Lucian parfois. Bref tout le livre est fait de sauts (de puces) dans le temps, avec toujours le mystère de POURQUOI elle est mutique aujourd’hui et POURQUOI elle a quitté son grand amour il y a 15 ans. (Et si nous avions lu la 4e de couverture nous le saurions, vu qu’elle spoile tout). On va d’hier à avant hier et aujourd’hui, et on tourne autour du pot tellement qu’à la fin on a envie de jeter le bouquin par la fenetre. Vu qu’on a d’avance tout compris.
Au vu des critiques élogieuses sur Babelio il y a de quoi se demander ce qui leur a plu .. le côté romance ? Mais comme ce bouquin a eu 17 lecteurs en tout (sur Babelio), et 7 critiques seulement, je me dis que bon, il y a bien une raison …. oui : ce bouquin est vide. Ridicule. Fait pour les éditions Harlequin.
L’amour de ma vie – Clare Empson, Denoël, Juin 2019, 435 pages, 22,90€ (escroquerie)
C’est sûr que là comme ça, il ne donne pas trop envie 😦
ça laissait effectivement présager le thriller, mais… tant pis, je vais éviter de le noter du coup 😉
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Oui, c’est du Harlequin, ni plus ni moins. Je suis allée au bout juste parce que je n’aime pas laisser tomber un bouquin, mais zut quoi, zéro thriller, 100% histoire à l’eau de rose même pas crédible !
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Hahahaha (Pardon)
Envoyé de mon iPhone
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Je crois qu’on peut dire que tu n’as pas aimé 🙂
Je ne suis pas très romance, mais j’ai vraiment accroché au livre, au style d’écriture, à la narration alternée entre les trois temporalités, à la force des émotions et à la manière dont est abordé un thème difficile (le truc qui m’a pourtant rendue folle une partie de l’intrigue mais qui prouve à quel point une victime peut se croire responsable dans ce genre de situations…).
J’espère que ta lecture suivante t’a ou t’emballera un peu plus, mais ça risque de ne pas être très difficile 🙂
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Disons que je m’attendais à tout autre chose, exprès je n’avais pas lu ta chronique ni la 4e de couverture… je pensais lire un thriller.. c’est un loupé pour moi…
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Je comprends, c’est toujours désagréable un décalage entre ses attentes et le contenu d’un roman…
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Je ne lis quasiment jamais les 4ème de couverture, justement parce que souvent ils en dévoilent beaucoup trop… 🙂
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