En commençant ce livre, je fais connaissance avec deux quarantenaires, Alex et Antoine. Ils vivent avec leurs deux filles aux Bruyères, un domaine dans un tout petit village, près de Nantes. Antoine est prof de physique-chimie dans un lycée de Nantes, il emmène les filles à l’école le matin, va les chercher le soir.
Car Alex est phobique sociale. Elle n’aime pas l’imprénu, ni l’inconnu, est terrifiée rien qu’à l’idée de parler à des inconnus, tant mieux c’est son mari qui gère.. Elle, elle est plutôt écrivain. Elle a fait des nouvelles, et en ce moment réfléchit beaucoup à l’ Affaire Dupont de Ligonnès. Elle lit beaucoup, et fait le jardin, et le potager.
Mais attention ici, l’endroit où j’ai bondi : pour arrondir les fins de mois ils ont ouvert des chambres d’hôtes. (Il n’y a que moi que ça fait bondir, de la part d’une phobique sociale, d’ouvrir sa maison et sa table à des inconnus ?)
Voici la 4 e de couverture quand même pour vous faire une idée :
« Charles Berrier, le célèbre écrivain, débarque incognito dans la chambre d’hôtes que tiennent Alex et Antoine Marsan dans la campagne nantaise, pour écrire son prochain roman. L’homme, charmeur et fascinant, prend vite beaucoup de place dans cette famille discrète.
Une nuit, alors que les derniers convives venus fêter les 40 ans d’Alex sont partis, Charles tente de violer la jeune femme. Qui se défend et le tue. Paniquée, craignant que la police ne fouille dans sa vie et détruise sa famille, Alex décide de dissimuler le corps : puisque personne ne sait que Berrier était chez eux, elle n’a qu’à le faire exister ailleurs, lui construire une vie alternative et trouver, dans son entourage, un coupable possible pour une autre mort… »
J’ai lâché l’affaire page 172. Trop, c’est trop. Cette femme qui a peur de tout s’en va à Paris, disant à son mari qu’elle ne peut rien lui dire ? Elle va « trouver une solution » non mais ALLO. Que l’auteure ne décrive pas une phobique sociale si elle veut l’envoyer dans le microcosme parisien des grands écrivains.. Trop d’invraisemblances, j’ai juste pas eu envie de finir le bouquin. Écriture pourtant agréable, mais histoire vraiment très mal foutue, il y a de quoi en faire un bon roman à suspense, mais les personnages ici sont falots, limite désagréables..
Son autre mort – Elsa Marpeau, Gallimard Série Noire, 275 pages, 2019, 20€
Ben voila qui est dit!!
J’aimeAimé par 1 personne
C’est dommage,il y avait de bonnes idées..
J’aimeAimé par 1 personne
Ça, c’est fait !!!
J’aimeAimé par 1 personne
Ça fait du bien de temps à autre de se défouler! Un livre que j’éviterai.
J’aimeAimé par 1 personne
Malheureusement j’ai l’impression – comme je lis au hasard de ce que ma vendeuse me propose- de tomber sur plus d’horreurs que de belles découvertes…..
J’aimeJ’aime
Effectivement, évoquer la phobie sociale et faire créer à son personnage des chambres d’hôtes pour ensuite l’envoyer à Paris, c’est tout sauf logique… 😦
J’aimeAimé par 1 personne
Comme je sais de quoi ça a l’air, la phobie sociale, j’ai fait un bond ! Le reste est à l’avenant : des réactions illogiques.
J’aimeJ’aime