« Entre ses deux boulots, ses enfants et sa mère qui perd la tête, la vie n’est pas toujours facile pour Maisie. Mais, depuis qu’elle s’est décidée à quitter son mari violent, cette Irlandaise au caractère bien trempé retrouve peu à peu le chemin du bonheur. Jusqu’au jour où son fils Jeremy disparaît mystérieusement avec son meilleur ami. Que s’est-il passé le soir du 1er janvier ?
Avec l’aide de Fred, son chevalier servant, et de Lynn, sa fidèle amie, Maisie tente de reconstituer le fil des événements. Dans ce quartier populaire des environs de Dublin, chacun affronte les coups du sort avec humour et ténacité. Mais le terrible secret qu’elle va découvrir bouleversera à jamais le cours de sa vie.
Après les succès des Derniers Jours de Rabbit Hayes et de Mon midi, mon minuit, Anna McPartlin revient avec ce roman lumineux qui explore le thème du deuil et de la reconstruction » (résumé Editeur 4e de couv’)
Mon résumé : Ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout ce que j’ai recopié ci-dessus. Ça n’a pas grand-chose à voir ! Au début du livre, le personnage central, Maisie, s’apprête à faire une conférence dans une université. Elle vient parler de son livre. Et c’est juste un prologue, car le premier chapitre s’ouvre sur le 30 décembre 1995, raconté par Maisie, mère de famille, puis par Valerie, sa fille de 12 ans. Fred, un policier, en plein supermarché, demande, tout emprunté, s’il peut inviter Maisie au restaurant. C’est là qu’on apprend que Maisie a été battue par son mari, pendant des années, à se retrouver dans le coma plusieurs fois, et c’est Fred qui lui a sauvé la vie ce soir-là, intervenant à temps. Il connait donc par où elle est passée, ses deux enfants, Jérémy 16 ans, Valerie, sa mère Bridie qui vit avec eux malgré son Alzheimer avancé, ses deux boulots pour joindre les deux bouts, et la vie dure dans ces quartiers du Nord de Berlin, et l’emprise de l’Église Catholique Irlandaise, l’interdiction du divorce, l’interdiction d’avorter, la pénalisation de l’homosexualité..
Et là, bizarrement le récit stagne, faisant parler chacun des personnages, pour les situer, ceci pendant 100 pages.
Le roman commence à prendre un rythme et un attrait au bout d’une centaine de pages. Le bonheur qui tend les bras à Maisie, le mal-être de son fils Jérémy, les questions que se pose Valerie, le mystère, le suspense qui entoure l’histoire commune des familiers, des voisins..
Mon avis : Le style irlandais Nord-Dublinois de l’auteur a été presque effacé, comparativement aux Derniers jours de Rabbit Hayes, ce qui enlève toute la saveur particulière de ce style. Pourquoi les Éditions du Cherche-Midi ont-ils changé de traductrice à chacun des trois romans d’Anna McPartlin?? Mystère. Pour celui-ci c’est Anne Le Bot. De plus, les adjectifs du genre « sussurer », (3 fois) , le verbe « concocter » sont d’un ridicule achevé dans ce contexte, et dans ce style émaillé de jurons habituels au « jocoserious » irlandais, pas respecté, et ça me choque.
De plus, je trouve que ce roman n’a pas du tout l’ampleur dramatique et chaleureuse des Derniers jours de Rabbit Hayes. Je sors insatisfaite de ce roman. Ça manque de crédibilité, on comprend très vite ce qui se passe, c’est décevant. Style trop lisse, roman qui ne me laissera pas de souvenirs, j’en suis quasi-sûre. Je suis très, très déçue. Même, très… désappointée Voilà.
Du côté du bonheur – Anna McPartlin, Ed du Cherche-Midi, 400 pages, mars 2018. 21€
Ah zut, je ne l’ai pas encore lu, et je ne vais peut-être pas le lire de sitôt, vu ton billet ! D’elle j’ai lu aussi Mon midi mon minuit. Moins bon que Rabbit, mais correct quand même !
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Je l’ai, je vais attendre un peu avant de le lire, vu ma déception..
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Je te comprends !
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Moi je n’ai lu que Rabbit pour le moment et comme j’avais beaucoup aimé, j’ai les autres dans ma PAL… 😬
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J’ai fait pareil.. lu celui-ci en premier, et déception. Inutile de dire que j’attends un peu, mais que je mets tous mes espoirs dans « Mon midi,mon minuit »!!
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