« Étudiante en médecine, Marie-Lou est, du jour au lendemain, affectée à Brest. Autant dire le bout du monde pour celle qui n’a jamais quitté sa Grenoble natale. Une nouvelle existence commence alors pour elle, loin des siens, de ses montagnes : il va falloir s’habituer au climat, à la région, à la colocation, aux collègues… Surtout, c’est l’insouciance et la légèreté de ses vingt-cinq ans qui vont être confrontées à la dure réalité du monde hospitalier. Une nuit, elle croisera Matthieu, interne en ORL. Ce loup solitaire, mystérieux et poétique, arrivera-t-il à lui faire une place dans sa vie ?
Rencontres, passions, non-dits, péripéties drôles ou dramatiques… un plaisir de lecture, un roman sensible et plein de fraîcheur qu’on ne lâche pas. »( Résumé editeur 4e de couv’)
Mon résumé : Une jeune étudiante en médecine se retrouve dans un train pour Brest, pour y faire son internat en neurologie, parce qu’elle a à moitié raté son examen précédent. Elle n’a pas pu choisir Grenoble, sa ville, et se retrouve propulsée en Bretagne, région qu’elle ne connaît absolument pas. Elle a pourtant préparé son arrivée : elle sera en colocation dans un petit appartement, avec Anna, autre étudiante en médecine, juste au-dessus d’un café, enfin, un petit boui-boui. Et se retrouve dans un hôpital, pour cet internat, service neurologie, où elle connaîtra les chefs de service méprisants, les trouilles de se tromper lors des présentations des 13 malades dont elle a la charge, les nuits de garde, l’humour carabin, les douleurs et l’accompagnement des patients, les graves affections : Patkinson, AVC, maladies neurologiques qui dégradent les personnes… mais aussi certains autres étudiants, dont le cousin d’Anna, interne en ORL , grand, beau, ténébreux, avec des yeux couleur de pluie… car il pleut beaucoup. Une histoire va se nouer entre ces deux-là.
Mon avis : petit roman sans prétention, joyeux et gentillet, livre de plage par excellence. Il a manqué d’une bonne relecture, quelques incohérences de texte.
Les yeux couleur de pluie – Sophie Tal Men, Albin Michel 2016, Le Livre de Poche 2017