« Contrairement à Velazquez, son contemporain du Siècle d’or espagnol, Zurbarán a surtout peint des saints et des saintes. Les premiers sont célèbres, les secondes beaucoup moins. L’auteur n’a d’yeux que pour elles.
D’abord pour la façon riche et mondaine dont le peintre les a habillées. Les robes qu’elles portent sont à mille lieues de leur condition. Au fait, qui étaient-elles ces oubliées?
À travers une quinzaine de tableaux choisis dans les musées ou les catalogues, Florence Delay mène l’enquête. « Une robe, une vie », telle est la composition de ce livre où le dessein secret de Zurbarán rejoint celui du couturier Balenciaga, autre génie silencieux. » Résumé éditeur.(4e de couverture)
L’auteur, Florence Delay, nous fait découvrir des femmes dans les tableaux du peintre Zubarán, peintre espagnol qui côtoie Velasquez, qui a son âge, mais qui restera inconnu du grand public, parce qu’il ne passera jamais l’examen exigé par la toute-puissante Guilde des peintres. Zubarán passera la plus grande partie de sa vie à cent kilomètres de Séville, et les ordres religieux seront ses principaux commanditaires.
Les femmes des tableaux de ce peintre sont Casilda de Tolède, Elisabeth de Portugal, Juste et Rufine, patronnes de Séville, Marguerite d’Antioche, Lucie de Syracuse… des princesses et des saintes, des martyres. Et pourtant, toutes sont habillées richement, de brocard, de dentelles et de tissus brodés, que l’auteure nous décrit, puis fait un parallèle avec Balenciaga, couturier espagnol, qui habilla la famille de l’auteure, avant de fuir l’Espagne et d’être couronné à Paris.
L’auteur : Florence Delay, née le 19 mars 1941 à Paris, est une écrivaine, comédienne, traductrice et scénariste française, membre de l’Académie française depuis 2000.
Mon avis : Ce livre m’a endormie. En plein après-midi. Je l’ai lu avec grande difficulté, à chercher où me mèneraient ces descriptions de robes de la Renaissance (enfin je crois) et des histoires de saintes et de martyres ( n’omettant rien). Ça m’a menée à rien, sauf à un sommeil inopiné. Florence Delay est académicienne, certes, mais ses livres ne sont pas tous intéressants.
Haute Couture – Florence Delay, Gallimard, mars 2018