Un couple moderne, ouvert, un mariage parfait que celui des Vermeer. Jusqu’à cette nuit où une mort absurde arrache à Franka et Phinus leur fils Jem, seize ans. Entre eux se creuse peu à peu un gouffre d’incompréhension, puis de défiance. Franka perd totalement le sommeil et se referme sur elle-même. Phinus, lui,  veut absolument que le coupable paye. Autrefois père et mari exemplaire, il devient violent, secrètement habité par un désir de vengeance.

Il est devenu père de Jem lorsqu’il a rencontré Franka et son petit garçon de 3 ans qu’il a adopté et élevé comme son fils, Phinus, lui, n’a jamais connu ses parents. Élevé par sa grand-mêre et trois tantes, il est souvent dans ses souvenirs et son éducation par elles inculquée.

A la suite d’une nouvelle dispute, Phinus organise méticuleusement un week-end à la campagne qui va tourner à la catastrophe et au cauchemar.

Mon avis : J’aime beaucoup Renate Dorrestein, dont j’avais lu Coeur de Pierre, que j’ai chroniqué ici le 5 Novembre dernier, mais je dois bien avouer que ce roman-ci, tout aussi noir, m’a laissée un peu interloquée, sur (sans spoiler) la façon, la manière, enfin comment dire, le côté agressif de Phinus m’a paru sortir de nulle part. Mais, ce n’est que mon avis…

L’auteure : Née en 1954 à Amsterdam, Féministe engagée, journaliste, Renate Dorrestein a été rédactrice en chef du magazine féministe Opzij. Elle publie son premier roman en 1983. Neuf autres suivront. Elle connaît un immense succès aux Pays-Bas. Elle a reçu de nombreux prix littéraires. Six de ses livres sont traduits en français chez Belfond.

Renate Dorrestein, Sans merci, Editions Belfond, 2003, 278 pages.