Présentation de l’éditeur en 4e de couverture : » TU SAIS, ÇA FERAIT TRÈS PLAISIR À TA SOEUR SI TU FAISAIS UN PETIT DISCOURS LE JOUR DE LA CÉRÉMONIE. » C’est le début d’un diner de famille pendant lequel Adrien, la quarantaine déprimée, attend désespérément une réponse au SMS de sa copine. Entre le gratin dauphinois et les amorces de discours, toutes plus absurdes les unes que les autres, se dessine un itinéraire sentimental désabusé, digne des meilleures comédies romantiques. Un récit savamment construit où le rire le dispute à l’émotion. »
Sic, et fermez les guillemets.
Ce que j’en pense : je n’ai pas besoin d’en rajouter sur le résumé, plutôt ce faux résumé. Ce n’est pas drôle. Je n’ai ressenti aucune émotion. Les personnages ne sont pas décrits ni présentés à aucun moment (pas moyen de s’attacher à eux), aucun décor décrit, même pas effleuré (sauf son oeuvre en contreplaqué et un cadre aux toilettes). Ce roman se passe en deux heures, il arrive chez ses parents alors qu’il attend le Sms de sa Sonia, partie faire « une pause » depuis 36 jours. À part les souvenirs d’un ton larmoyant du narrateur, on ne sait quasi rien de Sonia. On ne sait rien du narrateur. Ses parents sont à peine esquissés, sa soeur est quasi invisible et c’est son futur beau-frère qui tient le crachoir à table en parlant de l’actualité. L’auteur essaie de nous faire rire, mais c’est complêtement raté. Pas de dialogues, pas d’action, pas de décor. Uniquement la rancoeur du narrateur contre les défauts de ses parents, de sa soeur et de son fiancé.. l’amertume des souvenirs où il s’est senti humilié… Alors pour le coup, la drôlerie, le parcours sentimental et l’absurde n’étaient pas au rendez-vous. Pourtant l’auteur avait toutes les cartes en mains pour en faire un bon bouquin. Il est passé à côté. C’est raté. J’ai souri 2 fois au début, et ce monologue lénifiant m’a achevée. Et j’ai lu jusqu’au bout eeeet : rien ! Il ne se passe RIEN ! Alors le coup de la « meilleure comédie romantique », à table à 5 pendant 2 heures, c’est franchement survendu et raccoleur. Alors le film, il s’appellerio « l’Arlésienne », parce que Sonia, on ne la verra jamais. Et pas de Happy End.
Mon conseil : Passez votre chemin.
C’est le premier livre de la nouvelle collection « Sygne » de chez Gallimard. Octobre 2018, 16 €
L’Auteur : Fabrice Caro, est tout d’abord dessinateur. Il a publié une trentaines de BD. Il obtient en 2015 le Prix Landerneau BD « Coup de cœur », créé spécialement par Philippe Geluck, pour l’album « Zaï, Zaï, Zaï, Zaï », ainsi que le prix SNCF du polar, le prix des libraires de bande dessinée, le Prix Ouest France quai des bulles et le Grand prix de la critique.
Oups!
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Comme tu dis.. mes chroniques de l’aube sont sans pitié…
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Je ne lirai certainement ce livre mais ta chronique m’a bien fait rire!!
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Ben tiens 😂😂😂 c’est toujours mon ressenti franco de port, et si en fait le bouquin m’énerve, j’y vais franchement…
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Et ben … unité de temps, de lieu, d’action
On est en plein dans le théâtre classique
Bon, c’est vrai que ça ne suffit pas à emporter l’adhésion
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Non moi j’ai franchement pas adhéré. Et je me suis ennuyée
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Décidément nous ne nous mettrons pas d’accord sur ce roman…!
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