Je suis en train de finir ce bouquin, acheté au hasard. Bel hasard, pour une fois
Un auteur que je ne connaissais pas : Joël Egloff.
Et ce livre, mais ce livre, quoi !
C’est un homme qu’on découvre, engagé par un curé et un sacristain très brouillons autant dans leur tête que dans leur voiture, qui doit enquêter dans un petit village, un 27 décembre très enneigé, sur « l’enlèvement » de l’enfant Jésus de la crêche installée en dehors de l’église.
Cet enquêteur, qui a l’air d’un représentant en roulements à billes, pense avoir bien commencé son enquête, mais il ne maîtrise rien. Il vit à l’ouest, il vogue au gré des non-évènements, essaie de nouer des contacts, mais s’excuse presque d’exister.
J’ai commencé ce livre ce matin tôt, je ne peux pas le lâcher. On parle d’absurde, pour cet auteur, mais c’est plus que ça. On a de la tendresse pour cet homme, bousculé par les problêmes qu’il rencontre. C’est poétique. C’est prenant. C’est le coup de foudre ! Editions Gallimard/Folio, 2016
