60 minutes – M.J. Arlidge


Douleurs et insomnie, la recette parfaite pour lire un polar/thriller en quelques heures. Surtout que celui-ci, en poche, est d’un auteur que j’ai déjà lu : M.J Arlidge c’est pour moi comme K.L. Slater, comme C.J Tudor et autres : on ne se souvient plus trop qui est qui.

Je comprends peu à peu que c’est l’auteur dont l’héroïne , Capitaine de Police en Angleterre, chevauche une grosse moto, est habillée de cuir du haut en bas, se scarifie et pour se détendre paye des « pros » BDSM. Helen Grace. J’en aurais beaucoup à dire sur ce personnage tant il est caricatural. L’auteur dans ce tome-ci nous lâche un peu avec le SM, mais par contre elle voit d’un mauvais oeil un collègue, un coup-d’un-soir, se permettre de la défier et de se mettre en porte-à faux avec elle. Féminisme vs machisme caricatural, on y est encore.

Mais d’abord la 4e de couverture :

« Alors qu’ils participent à une compétition sportive, cinq lycéens disparaissent dans les bois. Quatre d’entre eux réapparaîtront au bout de quelques jours. Ils auraient été séquestrés et torturés par Daniel King, un psychopathe. La cinquième membre du groupe serait morte. Le tueur, lui, semble s’être volatilisé dans la nature.
Une dizaine d’années plus tard, les quatre survivants ont réussi à surmonter tant bien que mal cette tragédie. Une nuit, l’un d’entre eux reçoit un coup de fil troublant. Une voix l’avertit qu’il ne lui reste plus qu’une heure à vivre. Si tout laisse penser qu’il s’agit d’une mauvaise blague, son corps sans vie est retrouvé le lendemain matin dans son appartement. Il a été étranglé.
Helen Grace mène l’enquête. Mais un nouveau coup de fil délivrant le même funeste message ne tarde pas à semer la panique parmi l’ancien groupe d’amis… »

Alors qu’un deuxième est menacé, une des filles du groupe s’apprête à fêter la sortie de son livre qui raconte l’atroce histoire de leur groupe d’amis. Une journaliste de tabloïd reste scotchée à l’enquête, quitte à la faire capoter (l’utilité de ce personnage omniprésent me paraît vraiment hors de propos et sans intérêt) et on suit beaucoup plus les démêlés entre Helen Grace et Joseph Hudson, qui gâchent l’enquête, et l’enquête en question semble secondaire.

Ce livre est insipide. Pas de suspense, ou si peu. On est perdus dans les personnages et les décors tout en, finalement, s’en fichant parce qu’on veut juste terminer le bouquin. C’est brouillon et sans saveur. Je ne le recommande pas. Cependant ça m’a aidée un peu à passer le temps, soyons justes.

Une remarque pour la traductrice, Séverine Quelet : la phrase « son hôte n’était pas sans ignorer.. » est une totale hérésie et un contresens.

Ma note : 2 sur 5

60 minutes – M.J. Arlidge – Editions Pocket, 550 pages, février 2023.

4 commentaires

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s