
Petite chronique pour ce livre acheté au hasard, je ne m’attendais pas du tout à ce style d’histoire, croyant plutôt à quelque chose de l’ordre du fantastique.
L’histoire :
Wen, huit ans, et ses parents, Eric et Andrew, passent leurs vacances dans une cabane isolée sur un lac tranquille du New Hampshire. Aucun voisin à des kilomètres. Un après-midi, alors que Wen attrape des sauterelles dans le jardin, un étranger apparaît dans l’allée. Léonard est l’homme le plus imposant qu’elle a jamais vu, mais il est jeune, amical, et elle le trouve immédiatement sympathique. Ils discutent et jouent jusqu’à ce que ce dernier s’excuse brusquement et dise : “Rien de ce qui va se passer n’est ta faute”. Trois inconnus armés surgissent alors. Tandis que Wen se précipite dans la cabane pour prévenir ses parents, Léonard l’interpelle : “Tes pères ne voudront pas nous laisser entrer, Wen. Mais il le faut. Dis-leur qu’ils le doivent. Nous ne sommes pas venus pour vous faire du mal. Nous avons besoin de votre aide pour sauver le monde. S’il te plaît.”
Wen est en vacances avec ses deux papas. Ils sont venus l’adopter en Chine, lorsqu’elle était petite. Les trois s’aiment tendrement. C’est une petite cabane joliment meublée, avec jardin devant, et à l’arrière une terrasse qui donne sur un lac. Lorsque l’étranger paraît, Wen se méfie, ses papas lui ont bien dit de ne pas parler aux inconnus. Wen ne se laisse pas trop approcher, jusqu’à ce qu’elle voie arriver trois autres inconnus, armés d’une faux, une hache, une masse hérissée de piquants… elle court à la cabane, ferme la porte et va chercher ses pères qui sont en train de prendre le soleil. Immédiatement ils rentrent, verrouillent tout et une discussion entre Eric, Andrew et les quatre inconnus derrière la porte commence, ça dure des heures. Ils DOIVENT rentrer et leur parler. Ils ont une mission. Il n’y a pas d’alternative.
Lorsque les quatre inconnus rentrent, avec leurs armes, ils disent que pour empêcher la fin du monde d’arriver là juste ce week-end, l’un d’eux doit se sacrifier et mourir. Soit Eric, Andrew ou la petite Wen.
En fait, ce livre très bien écrit – je ne connaissais pas Paul Tremblay – est un bouquin d’horreur. D’épouvante. Alors que les personnages d’Eric, d’Andrew et de Wen sont magnifiquement décrits, vraiment très attachants, l’épouvante à laquelle ils doivent faire face est également parfaitement amenée. Pas étonnant que ce livre ait reçu le Prix Bram Stoker en 2018.
C’est un livre très prenant, mais il n’est pas fait pour les petites natures, je préviens !
Ma note : 4 sur 5
La cabane aux confins du monde – Paul Tremblay, ed Totem/ Gallmeister fev 2023, 340 pages, 11€
Merci pour cette découverte ! Tu m’as convaincue, je me le note 😁
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Découverte dûe au hasard… cela fait un moment que je n’avais pas lu du Gallmeister.. en plus, Stephen King est un fervent admirateur de Tremblay, c’est un plus !!
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Merci pour cette découverte. Un roman d’épouvante dans la collection Totem de chez Gallmeister qui publie surtout du Nature Writing, ça donne envie ! La couverture est très parlante, je trouve.
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Oui, c’est parlant… attention aux âmes sensibles, toutefois ! Bonne soirée à toi !
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Ça m’intrigue, mais c’est sûrement trop horreur pour moi, délicate nature que je suis. Quoiqu’en lecture, ça passe souvent mieux qu’en film.
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Ça ne passe pas pour moi, c’est trop
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