Après – Stephen King

Comment parler d’un roman de Stephen King sans en dévoiler tout ce qui fait son intérêt ? Je ne sais pas, je vais faire court, donc.

Jamie est le fils d’une maman seule, ils vivent à New York (précision intéressante, pour une fois nous ne sommes pas dans le Maine). Il nous raconte son histoire, il a vingt deux ans. Il nous dit de suite que un peu comme dans « 6e Sens », il voit des gens morts. Depuis ses sept ans, à peu près, il voit des gens morts, mais peu. Lors d’accidents de la circulation, par exemple, et le peu de fois où il passe sur les lieux où des gens viennent de mourir. Il sait qu’ils ne restent là que quelques jours. Eux savent que Jamie les voit : ils lui font le signe salut de la main, Jamie de même. Pas besoin de s’attarder. Pas besoin sauf lorsque la copine de sa mère, flic ripou, vient le chercher pour qu’il aille voir un ou deux morts, de mort violente, pour servir ses intérêts à elle. Jamie, enfant traumatisé par un homme mort pas loin de lui d’une mort très laide, essaie de s’en sortir avec le moins de dommages pout lui, tant il a l’estomac au bord des lèvres à chaque mort de ce genre, mais psychologiquement, pour les mêmes raisons. Mais il n’est encore qu’un enfant.

Et il ne pourra pas éviter le pire : faire un pacte avec le diable.

Toujours très bien écrit, toujours agréable à lire et plein de suspense et de paranormal, tout ce qu’on aime chez Stephen King. Pour une fois, ce n’est pas un « pavé ». Et c’est peut-être pour celà que je trouve qu’il n’en reste pas grand chose, tout bien considéré. Les personnages sont attachants, mais manquent de la profondeur que met d’habitude l’écrivain pour ses créations. Ce sera donc un King mineur, pour moi. Bonne lecture, sinon…


Après – Stephen King, ed Albin Michel, traduction Marina Boraso, 330 pages, sortie novembre 2021

6 commentaires

Laisser un commentaire