L’histoire : Catlin a tout pour être heureuse : un mari avocat qu’elle adore et un beau-fils de six ans qu’elle élève comme le sien puisqu’il a perdu sa mère. Mais quand le petit Geordie disparaît un jour où elle le conduit à l’école, ce rêve de famille idéale s’effondre. Bientôt son mari la croit coupable alors que tous les mensonges sur lesquels elle a bâti son mariage font surface. Séparée de son mari, en proie au désespoir, Catlin va tout faire pour retrouver Geordie et prouver qu’elle mérite l’amour des siens. Mais il lui faudra pour cela mettre au jour de terribles secrets de famille…

C’est encore un petit thriller « d’agrément », c’est à dire facile à lire, pas un pavé, très bien écrit pour la fluidité de l’histoire, assez féminin, pas inoubliable mais on y passe un agréable moment de suspense (psychologique), prenant et distrayant.
Patricia MacDonald excelle dans ce genre-là, c’est sans mièvrerie aucune, ce n’est pas « gore » non plus, c’est bien.
Comme tous les thrillers, je ne veux pas en dire beaucoup, pour ne pas spoiler l’intrigue, et les divers rebondissements. Le personnage central, Caitlin, d’un coup mise au ban de sa belle-famille, recherche son enfant adoptif qui a disparu. La tension ne se relâche pas, et j’aime beaucoup.

Pour une fois, le thème central dans ce drame familial est la pédophilie, sujet grave s’il en est. On s’en sort bien, happy end, mais pas pour tous. Un polar thriller qui change un peu des thèmes abordés habituellement par l’auteure.
Note : au moins 4 étoiles, sur 5. (Parce que, j’ai oublié de le préciser, si le personnage de Caitlin est attachant, ce n’est pas le cas de son mari, qui paraît vraiment obtus et limite inexistant. Dommage).

Le poids des mensonges – Patricia MacDonald, Albin Michel 2011, Le livre de poche 2013, 355 pages.