Contagion – Lawrence Wright

En Asie, 47 personnes succombent à une mystérieuse fièvre hémorragique. Henry Parsons, épidémiologiste de renom, envoyé sur place par l’OMS, découvre à quel point le virus est contagieux. Lorsqu’il apprend qu’un homme contaminé est en route vers La Mecque où des millions de musulmans vont se retrouver pour le pèlerinage annuel, c’est le début d’une course contre la montre pour enrayer l’épidémie. Mais en quelques semaines seulement, le monde entier est touché et sombre dans une crise sans précédent. Aux Etats-Unis comme ailleurs, la maladie se propage, mettant à mal les institutions scientifiques, religieuses et politiques, et décimant une partie de la population. L’épouse d’Henry et ses enfants, restés sur le sol américain, sont confrontés à une situation potentiellement mortelle. Trouvera-t-on la solution à temps ? Electrisant, hallucinant et, en un sens, historique, ce thriller hors-normes, qui rappelle les meilleurs ouvrages de Michael Crichton, nous propose une expérience peu commune. Conçu quelque semaines avant le début de l’épidémie du Covid-19 comme un roman d’anticipation, il a cessé d’en être un au moment même de sa parution, prenant ainsi un étrange aspect prophétique. En plus d’une intrigue d’un réalisme saisissant, qui tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, Lawrence Wright, prix Pulitzer, nous offre ici une étude passionnante sur les épidémies, leur histoire et leur prévention.

La 4e de couverture m’a encore fait croire à un bouquin « prophétique » et à un thriller. Or, ôtez-vous ça de l’esprit.
Ici, c’est plutôt la géopolitique et la virologie qu’on apprend. Car oui, l’auteur nous fait remonter aux débuts de cette science, avec des explications qui finissent par ennuyer. Oui, je me suis ennuyée. Parce que les quelques jeunes qui ont eu cette fièvre hémorragique l’ont transmise à un chauffeur qui s’en va à la Mecque et qui donc risque de tuer des millions de personnes sans le savoir. Alors c’est un voyage pour le virologue héros du livre – dont l’auteur va nous raconter l’histoire, naissance, jeunesse etc, ainsi que celle de sa femme, etc, et de quasi tous les personnages, qui fait des milliers de kilometres pour suivre des pistes de patients. Sachant que ce virus tue en 24 h max….. On n’en peut plus de ces digressions sans fin, le virus est totalement enfoui dans d’autres histoires, et en politique, tout le monde accuse Poutine. J’ai abandonné a 50 pages de la fin.

Par ailleurs, ce n’est pas ce bouquin qui est Prix Pulitzer. C’est pour un autre livre que l’auteur l’a reçu. Couverture entièrement mensongère, donc.

Contagion – Lawrence Wright, ed du Cherche Midi, 470 pages, octobre 2020

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