L’histoire : Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 1990 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l’art, l’activisme, l’amour et leur avenir, qu’elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire. Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse.
Les années passent, et à trente-cinq ans, entre des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. Qu’est-il arrivé aux femmes qu’elles étaient supposées devenir? (Résumé Editeur)
J’ai lu ce livre quasiment d’une traite. J’avais adoré son précédent, « La salle de bal » Ici et j’ai donc acheté celui-ci, sorti en février dernier. J’ai d’abord été surprise que ce soit une intrigue contemporaine, parce que son précédent se passait au début du siècle dernier. Mais j’ai été captivée tout de suite. C’est d’abord une histoire d’amitié, de femmes.
« Elles habitent la plus belle maison au bord du plus beau parc dans le plus beau quartier de la plus belle ville de la planète. Elles ont encore la majeure partie de leur vie devant elles. Elles ont fait des erreurs, mais rien de fatal. Elles ne sont plus jeunes, mais ne se sentent pas vieilles. La vie est encore malléable et pleine de potentiel. L’entrée des chemins qu’elles n’ont pas empruntés ne s’est pas encore refermée.
Il leur reste du temps pour devenir celles qu’elles seront. » (p 17)
Il faudrait des pages et des pages, pour vous parler de ce livre, de ces histoires croisées de jeunes anglaises, qu’on découvre par à-coups et par un jeu de flashbacks depuis 1994 à aujourd’hui.
Elles ont fait des études, ont été des activistes, le sont encore parfois, elles sont féministes, des femmes libres, joyeuses, fières. Mais en 2011 on les retrouve, Cate, Hannah et Lissa, dans des situations où elles ne sont pas heureuses. Hannah, qui est devenue sous-directrice d’une ONG mondiale essaie désespérément d’avoir un enfant et multiplie les FIV, les traitements, à un point où son mari est sur le point de craquer. Cate, elle, s’est mariée avec un Chef cuisinier, et dans la foulée a donné naissance à Tom, et elle n’en peut plus. Elle est fatiguée, se sent mal, et les horaires de son mari n’aident pas. Lissa, comédienne, n’a jamais réussi à faire décoller sa carrière. Elle rame, pose dans une école d’art pour payer son loyer, et fait tous les castings pour décrocher un rôle au théâtre. Ça, c’est en 2011. Mais il y a donc avant, et après.
Leur amitié, leurs convictions, le fait qu’elles se connaissent si bien que, parfois, elles ne se comprennent plus, c’est tout le sujet de ce livre, tendre, délicat, amusant, triste et joyeux à la fois. Anna Hope écrit avec délicatesse, et c’est une merveille.
Nos espérances – Anna Hope, ed Gallimard, fev 2020, 355 p.
J’aime bien cette autrice et je ne savais pas qu’un nouveau titre de sa part avait été publié. Donc merci pour la découverte.
Il a l’air vraiment bien, ce sont des thématiques qui d’emblée me plaisent bien.
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C’est vraiment un très bon et très beau livre !
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Ce roman me tente beaucoup! Merci pour ton avis 🙂 Belle soirée à toi 🙂
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Il est vraiment superbe et tellement agréable et réjouissant à lire !
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J’ai beaucoup aimé La salle de bal et tu finis de me conforter dans mon désir de lire celui-ci 😉🙏
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j’ai beaucoup aimé « La salle de bal » alors je ne résisterai pas à la tentation!
j’ai « Le chagrin des vivants » en attente aussi 🙂
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Aussi je l’ai en attente !
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Il devient urgent que je la lise. Ce roman me parle. J’ai l’impression que ça nous fait souvent ça d’avancer dans la vie, les idéaux se font la malle au profit de quelque chose qu’on ne saurait pas décrire.
Merci pour ce joli partage
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La sensation que cette lecture me donnait, tout du long, c’est une sorte de confort, de cocon de bienveillance, je ne sais pas expliquer autrement. Je m’y suis sentie « à l’intérieur ». Ce n’est pas seulement l’histoire, c’est l’écriture de l’auteure….
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J’adore les romans d’Anna Hope et je lirais donc celui-ci. Merci pour ce joli retour 🙂
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