Les fleurs de l’ombre – Steve Mosby

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J’ai pioché ce polar dans ma bibliothèque de livres à lire/à donner/à revendre : j’ai été incapable de rentrer dans « La brodeuse de Winchester » de Tracy Chevalier, dont j’avais tant aimé « La jeune fille à la perle ». Tellement déçue de m’être tant ennuyée les 50 premières pages, j’ai laissé tomber. Et j’ai donc ouvert ce roman policier datant de 2013.

L’histoire: « Ce n’est pas l’histoire d’une petite fille qui disparaît. C’est l’histoire d’une petite fille qui réapparaît. Un matin, sur une promenade de bord de mer, venue de nulle part, une fleur noire à la main et une histoire atroce à raconter. »

Telle est la trame de « La Fleur de l’ombre », un thriller écrit en 1991 par un certain Robert Wiseman, mystérieusement disparu depuis lors. Neil Dawson, dont le père vient d’être retrouvé sans vie au pied d’un viaduc, apprend que celui-ci nourrissait une étrange obsession pour ce roman.

Bientôt il constate de troublantes similitudes entre les derniers jours de Robert Wiseman et ceux de son père. Pire encore, c’est peu à peu la réalité qui semble s’inspirer de l’abominable récit de « La Fleur de l’ombre ». Et Neil ne tarde pas à se retrouver aux prises avec un psychopathe d’un genre très particulier.

Le bouquin en lui-même est vraiment prenant, dès les premières pages, on ne sait pas s’il s’agit de la réalité, d’une histoire de fantômes, d’une histoire passée, ou actuelle. Au chapitre suivant on fait la connaissance de Neil, prof et écrivain, qui essaie de joindre son père, lui-même écrivain. Et il va être obligé de se mêler d’une histoire qu’ il aurait préféré ignorer.
Puis on rencontre Hannah, inspectrice de police, qui découvre chez son propre père qui vient de mourir des objets qui semblent avoir affaire avec des meurtres. Des preuves. Tous les deux enrôlés dans cette histoire, chacun suivant les pas de son propre père, cherchant à trouver ce qui s’est passé.

Et le plus incroyable, c’est que le livre de Robert Wiseman, écrit il y a des années, semble apporter des réponses à Neil. De larges extraits sont insérés au milieu des chapitres de ce roman.
On ne sait plus où est la vérité, la fiction, et c’est à la fois la force et la faiblesse de ce roman de Steve Mosby, jeune auteur anglais. On s’y perd un peu, et je dois dire que parfois, certains noms comme « Haggerty » et « Cartwright » m’ont laissée décontenancée, ne sachant plus qui étaient ces personnages. (Je ne suis pas revenue en arrière, j’ai continué le bouquin sans que ça me gène, finalement).  Bref, un suspense très fort, je n’ai pu le lâcher de la nuit. MAIS un fouillis de complications et de personnages.. Trop, parfois. Mais excellent polar, et écriture parfaite. 

Les fleurs de l’ombre – Steve Mosby, ed Sonatine 2012, editions Points 2013, 400 pages.

14 commentaires

  1. tu mes donnes très envie de le lire…
    J’avais noté « La brodeuse de Winchester » je vais attendre un peu j’ai beaucoup aimé « La jeune fille à la perle » alors pas trop envie d’être déçue et en plus ma PAL déborde alors j’ai le temps:-)

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