Une toute petite chronique pour dire tout le bien que j’ai pensé de ce thriller que je viens de terminer.

Résumé : « Une enfant disparaît. Deux versions du drame. Une seule vérité. Harriet avait confié sa fille à sa meilleure amie Charlotte pour un après-midi à la kermesse de l’école. Charlotte est persuadée de n’avoir quitté Alice des yeux qu’une fraction de seconde. Le temps pour la fillette de se volatiliser. Dévastée, Harriet ne peut plus envisager de revoir Charlotte. Elle ne lui fera sans doute jamais plus confiance. Mais elle n’aura pas le choix. Car, deux semaines plus tard, les deux femmes sont convoquées par la police pour être interrogées séparément. Il semblerait que chacune d’elles ait des choses à se reprocher. »

On est bien accrochés dès le début par ce polar-suspense anglais, où des mères de jeunes enfants se retrouvent à diverses occasions, les amitiés, les drames. Tout ça est rondement mené pour qu’on embarque dans l’angoisse d’une mère d’une enfant de 4 ans, et l’angoisse de la mère à qui était confiée cette enfant en plus des siens. 

La fin  est un peu longue, je trouve, on comprend bien qui et qui et quoi, mais on dirait un concours de rebondissements et d’explications entre les personnages, inutiles pour le lecteur qui a eu une lecture globale. Les  « blurbs »(phrases signées de personnes plus ou moins connues pour vanter le livre) sur la 4e de couv promettent « un thriller des plus aboutis » mais je crois que là il y a trop d’aboutissements.

Donc pour moi thriller impeccable, implacable, angoissant, mais aurait été mieux sans les 50 dernières pages. Donc voilà. Je mets quand même la note max du thriller-qu’on-ne-peut-pas-lâcher.

Alice – Heidi Perks, ed Préludes, juin 2019, 440 pages, 17,90€