Des voisins si ordinaires – David Jackson

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Encore une toute petite chronique pour ce thriller qui m’a été vanté par je ne sais plus quel site (dommage, je voudrais m’en désabonner, car l’avis dithyrambique qui m’a décidé à l’acheter (il n’est pas sorti en poche) en grand format m’a induite en erreur). Ce n’est pas « haletant », ce n’est pas « mieux que Harlan Coben » comme ose l’écrire l’éditeur sur le DEVANT du bouquin. C’est un polar , ok. Mais tranquille…. !! 

Recopions la 4e de couv.. 

« Les Benson sont des gens charmants, des voisins parfaits. Ils ont une belle maison et une mignonne petite fille. Sauf que Daisy n’est pas vraiment leur enfant : ils l’ont enlevée il y a quelques années. Depuis, elle a appris à être gentille pour éviter les punitions infligées par « papa ».

En apparence, les Benson donnent l’image d’une famille ordinaire, tranquille. Jusqu’au jour où ils décident que Daisy doit avoir une sœur et qu’ils kidnappent Poppy, six ans. Mais la nouvelle petite fille ne se révèle pas aussi douce et obéissante qu’ils l’espéraient, cherchant à s’enfuir au risque d’alerter le voisinage…

D’autant que l’inspecteur Cody est bien déterminé à retrouver la fillette, quel qu’en soit le prix. Il va devoir dénouer un tissu de mensonge savamment élaboré et révéler la terrible réalité, inimaginable, d’une famille « parfaite »… »

Bon bon bon… je vous le dis tout de suite, il n’est question de voisinage NULLE PART. Il s’agit de fillettes enlevées, une depuis 3 ans, une autre cette nuit-là. On passe plus son temps à vivre avec les filles et le couple de kidnappeurs qu’avec l’enquête, du moins les enquêteurs. Qui sont durs à suivre car entre leur prénom, leur nom de famille et leur « diminutif » on a bien du mal à s’y retrouver. Alors qu’il y a au départ un duo d’inspecteurs, homme et femme, célibataires et ex, on pense que ça va nous faire une histoire, mais non, tout est compliqué par les ex des ex, par d’autres policiers, la commissaire, la façon dont on les appelle, et ensuite dans le lieu, la ville. Je n’ai pas pu me situer. Il y a la mer à un moment, on parle de Liverpool à un moment, mais j’ai été paumée depuis le début. Contrairement par exemple à Peter James, dont les enquêtes se passent à Brighton et tout le décor est installé, ici, non.

On ne s’attache pas aux personnages, uniquement peut être à la petite Daisy, enlevée il y a 3 ans. Le livre est leeeent, ce n’est pas un thriller, c’est juste un policier, avec des trucs pas crédibles du tout (le comportement de l’inspecteur Cody et ce qui lui arrive).

C’est plus que moyen, et on peut direct passer à autre chose. Il n’y a aucun prédateur sexuel, pas de tortures, on peut filer ça à une centenaire sans que ça lui cause des palpitations. La preuve : ça ne m’en n’a pas donné. 

Allez HOP ! Au suivant !

Des voisins si ordinaires – David Jackson, ed. City, traduit de l’anglais (GB) par Jocelyne Barsse, 395 pages, octobre 2018

 

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