Encore une 4 e de couverture qui spoile des trucs qu’on ne découvre qu’à la moitié du roman! Heureusement que je ne l’avais pas vue. Je ne la recopierai donc pas. Bravo les ed Albin Michel Imaginaire ! Sans parler de ctte couverture !! Le devant, le dessin, l’illustration !!! (Je m’en expliquerai plus loin).
Le prologue nous offre un petit saut en 2199, une jeune femme, Shannon Moss, en combinaison orange d’astronaute avec casque doit effectuer une mission d’exploration sur une planète du lointain futur. C’est là que Sharon verra des choses abominables, des crucifixions, l’hiver arrive d’un coup, la glace la prend.. mais elle est sauvée par l’hélico patrouilleur.
« De nos jours », c’est à dire en 1997 pour Shannon, un coup de fil la réveille : le FBI. On lui demande d’aller sur une scène de crime parce que le suspect est un Navy SEALs (forces spéciales de la Marine de Guerre), et Shannon est de la NCIS (Naval Criminal Investigative Service), (ne vous inquiétez pas il y a de ces initiales de ce type absolument tout le temps), elle va se joindre aux équipes de police. Une famille a été massacrée, le suspect est forcément le commando, le père. Et la fille adolescenre, Marian, a disparu. Lorsque Shannon rentre à son bureau, on lui signale que ce Navy Seal est porté « manquant » depuis 1989. Et on ne retrouvera que les ossements de Marian, 3 mois plus tard.
En fait on apprend que les USA n’ont jamais cessé la course à l’espace, que des bases américaines énormes sont implantées sur la face cachée de la lune, et que les progrès dans le domaine de l’exploration spatiale sont même passés aux visites sur des planètes jusqu’alors inconnues, dans la recherche d’une planète semblable à la Terre, lorsque celle-ci verrait sa fin. Et pour celà, à l’aide de la physique quantique et autres joyeusetés. Et maintenant, on peut même envoyer des agents dans le futur. Comme Shannon, histoire de trouver Patrick Mursult, le Navy Seal et de pouvoir empêcher le meurtre de la famille, ou tout du moins retrouver Marian à temps. Et on envoie Shannon en 2015. L’aller dure 3 mois, et c’est grâce à la mousse quantique (oui oui) que l’on est capable de faire cela.
Et c’est comme ça qu’on finit par comprendre que chaque futur est différent, ou tout du moins, qu’il y a plusieurs futurs possibles. Parfois, elle part en mission de 6 mois mais le temps n’est pas le même « sur terre », on pensera qu’elle a disparu 19 ans… tout ça est magistralement expliqué, mais demande une concentration extrême pour moi, par exemple, la nulle en trucs scientifiques. On parlera de « multivers », d’unité de Plank, de noeud spatio-temporel de Brandt-Lomonoco, d’espaces d’Everett simultané, de courbes de Gödel…. Mais c’est compréhensible, avec le contexte, et on a Wikipédia. Tout un monde est construit là, à divers niveaux, facile à s’imaginer. Le rythme est soutenu, le suspense aussi, c’est tout de même un peu gore, parfois.
J’aime bien l’écriture, claire et fluide, mais arrivée à la deuxième moitié du livre j’ai un peu ralenti, toutes ces boucles temporelles commençaient à être difficiles à comprendre pour moi. Je suis allée à la fin, mais je me suis forcée, je voulais quand même savoir !
Fans de Science Fiction, ceci est pour vous. Fan de Thrillers aussi d’ailleurs.
Apparté :
J’ai coupé cette photo de couverture. Parce que malgré les rires gras de chez Facebook-Albin Michel Imaginaire que j’ai eus en réaction de ma remarque, nous avons été, nous, quelques femmes qui avons certainement un regard « différent » de la norme, été heurtées par l’image que nous percevions de ce dessin, image absolument…. crue, lorsque l’on voit cette couverture de loin. Ou en thumbnail. En vignette, sur des sites de lecture en ligne. Moi j’ai été choquée en voyant la vignette sur Babelio. Donc, riez, ceux qui n’ont pas nos yeux, allez voir la couv entière sur le web.
Terminus – Tom Sweterlitsch, Albin Michel Imaginaire, 440 pages, mai 2019, 24,90€
Même en ayant coupé la couverture je sais de quoi tu parles. Je n’irai donc pas voir !! Un polar mêlé avec de la physique quantique et des multivers… est-ce que tu avais déjà lu qqc du genre ?
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Pas de souvenirs… pour moi la SF c’était Des fleurs pour Algernon, Barjavel, Aldous Huxley…
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Voilà qui fait très envie!
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J’ai eu tellement peur de ne pas être au niveau, pour faire aimer ce livre..
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Je viens de lire la critique. Elle est très bonne.😊 J’ai mis un peu de temps à comprendre ce qui était choquant mais il suffit d’une bonne imagination pour comprendre…
Il n’en reste pas moins que l’on peut expliquer plus simplement le côté scientifique : chaque univers, y compris le notre possède des règles de physique et de physique quantique qui lui sont propres dont celle de l’espace-temps. ☺ Pourtant, il n’est pas nécessaire de quitter notre espace-temps pour se rendre compte que dans certaines situations tout passe plus vite ou plus lentement. (Effet doppler mais il faut s’accrocher pour comprendre avec les formules)
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J’avais peur de ne pas être « à la hauteur » du livre dans ma chronique. Ce n’est pas un genre de littérature qui me passionne, généralement. Mais le « Thriller » inside m’a fait plonger.. je ne suis pas au niveau d’autres blogueurs qui ne lisent que ce genre-là, mais j’aurai essayé…
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tu t’en sors très bien!!
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Merci. Et du coup je me pose la question de continuer à lire de la SF…
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je te répondrai ceci : ne te forces pas mais ne te fermes pas non plus! trouves des auteurs qui te font aimer le enre sans que ce soit compliquer!
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[…] Voici un livre, un vrai pavé (près de 800 pages) plutôt dans le genre Fantastique. C’est Gilles Dumay, qui a lancé la collection « Imaginaire » chez Albin Michel, qui me l’a envoyé, peut-être pour me montrer que les couvertures conçues et réalisées par Aurélien Police ne sont pas toutes sujettes à double vision -voir mon article sur « Terminus ». Ici https://melieetleslivres.wordpress.com/2019/05/16/terminus-tom-sweterlitsch/ […]
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[…] collection, j’ai lu pas mal de livres de cet éditeur, en commençant par le mémorable Terminus de Tom Sweterlitsch, mémorable de par sa couverture à double-take pour certain.e.s, et aussi par […]
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[…] il y avait une « double vision » possible. La chronique de Terminus ici : https://melieetleslivres.wordpress.com/2019/05/16/terminus-tom-sweterlitsch/ Le monde construit par Sweterlitsch m’avait marquée aussi : j’ai fait la connaissance […]
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