Il était une fois une famille heureuse et unie.
Des jumelles de six ans qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau..
Des enfants fusionnelles qui grandissaient ensemble et s’adoraient.
Jusqu’à un soir de feu d’artifice où l’une d’elle se volatilise brutalement.
Il était une fois deux fillettes inséparables.
Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une.
Il était une fois une histoire qui n’a rien d’un conte de fées.
« On ne sait jamais ce qui se passe au sein d’un foyer, derrière les murs d’une maison semblable à des dizaines d’autres. On ne connaît jamais l’intimité, les secrets, les travers d’une famille que tous pourraient jurer ordinaire, ordinaire à pleurer. Un pompier respecté de ses collègues, une coiffeuse efficace et appréciée de sa clientèle, deux gosses adorables, une maison avec un jardin et une balançoire, tout ça, c’est seulement la façade, la surface, la partie émergée de l’iceberg. »
***
Avec elle, de Solène BAKOWSKI et Sans elle, d’Amélie ANTOINE, deux romans pour un projet commun.
Un point de départ identique pour deux histoires distinctes qui peuvent se lire indépendamment l’une de l’autre.
Une même famille, une même situation initiale, mais un événement qui vient tout bouleverser.
Pour tous ceux qui se sont un jour demandé : Et si un seul détail de ma vie avait changé, est-ce que tout aurait été radicalement différent ? Pour tous ceux qui aiment voir les deux faces d’une même pièce.
Mon avis : Ce livre se présente comme un gros format broché : d’un côté Sans elle, de l’autre côté Avec elle. On a le choix, par quoi commencer…? Après hésitation, j’ai commencé par Sans elle, car j’avais déjà lu un thriller/suspense psychologique de Amélie Antoine, son premier livre, que j’avais beaucoup aimé.
Sans elle est un suspense psychologique superbement bien construit-et écrit, très prenant dès la première page, je l’ai vraiment lu d’une seule traite. Chaque chapitre entretient le suspense, entre Coline qui se sent coupable d’être « celle qui reste », et les nouveaux témoignages qui continuent à arriver, au cours des années. Le texte est fluide, agréable à lire, et la fin est à la hauteur !
Avec elle commence par le même long premier chapitre, à un ou deux détails près. Ça, on a envie de le passer vite, pour aller à la suite. Tous les personnages sont les mêmes que dans le livre-jumeau d’Amélie Antoine. Dans Avec elle, je n’ai pas trop aimé la méchanceté qui s’installe de suite entre les jumelles, pour la simple raison d’un feu d’artifice. J’ai trouvé ce roman côté Solène Bakowski plutôt violent psychologiquement, et même assez malsain. Elle rajoute un meurtre qui serait perpétré par une des jumelles lorsqu’elles ont 6 ans, y fait constamment référence, et de ce meurtre on ne saura rien jusqu’à la fin. C’est un pétard mouillé. Je me suis ennuyée à la lecture de ce 2e volet.
En bref ; le livre d’Amélie Antoine Sans elle peut s’acheter seul, et c’est ce que je vous conseille de faire.
Sans elle : ⭐️⭐️⭐️⭐️, Avec elle : ⭐️
Avec elle, Sans elle – Solène Bakowski – Amélie Antoine, Ed Michel Lafon, 600 pages, nov 2018
Moi j’ai aimé le concept et même si j’ai préféré sans elle, j’ai quand même beaucoup aimé avec elle aussi, comme ci quoi qu’il advienne, cette famille n’avait pas droit au bonheur !
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Oui, mais j’ai trouvé Avec Elle trop cruel, pour des petites filles…
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L’idée de monter deux facettes d’une histoire avec deux autrices différentes dans un même bouquin c’est pas mal, mais c’est risqué. Déjà comme dans ton cas, si on aime une partie et pas l’autre ça gâche la mécanique mise en place. Ensuite, niveau contrat et droit d’auteur ça doit être funky à négocier. Le pire, et je ne sais pas si c’est le cas de cet ouvrage, c’est si les deux histoires sont imprimées à l’envers l’une de l’autre. L’imprimeur doit galérer.
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Oui, à l’envers. Et Amélie Antoine avait sorti son « sans elle » il y a deux ans, en auto-édition. L’autre auteure est une amie à elle…
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