Trop de bonheur – Alice Munro

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Si j’avais su qu’Alice Munro écrivait principalement des nouvelles, je n’aurais peut-être pas ouvert ce livre, et ç’aurait été dommage. Le fait de lire des livres dont je ne veux rien savoir avant débouche souvent sur de bonnes surprises. Alice Munro, née en 1931, est une écrivaine canadienne. Elle reçoit le Prix du Gouverneur général pour son premier recueil de nouvelles « La danse des ombres » (1968) et encore une fois en 1978 pour « Pour qui te prends-tu? » (1978) lequel est aussi finaliste pour le Booker Prize. En 2013, le comité Nobel qui voit en elle «la souveraine de l’art de la nouvelle contemporaine», lui attribue le Prix Nobel de littérature. Ses nouvelles  sont centrées autour de personnages féminins, des années 1940 à nos jours.

Dans ce livre, 11 nouvelles de 50 pages chacune en moyenne, où le personnage central peut être une femme naïve ou réservée, une femme cachant un secret d’enfance, ou même une scientifique ayant existé, sont tellement bien construites que l’on s’y sent aussi à l’aise que dans un roman : l’ambiance, le lieu, les personnages sont magnifiquement détaillés, et l’on sent chez cette auteure un souffle ample, une possibilité d’oeuvre monumentale…

J’ai par contre été très mal à l’aise avec la 3e nouvelle « Wenlock Edge », dont je n’ai ni compris l’ambiance de début de roman style Histoire d’O, ni compris la fin.

Je pense que Alice Munro est une auteure à lire, je suis heureuse de cet achat de hasard. Je me souviendrai longtemps de cette écriture ample et pleine d’un grand souffle.

Trop de bonheur – Alice Munro – Ed de l’Olivier, ed Points, 2013, 400 pages

 

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