Résumé éditeur : Par ses frasques et ses manières dévergondées, Siréna avait agacé la curiosité des jeunes garçons à qui elle offrait parfois à humer ses cheveux aux fragrances d’eau marine. Des années plus tard, dans les yeux de leurs femmes, ils étaient devenus ces types roublards et lubriques. Des maris, des pères de famille inconséquents. Ils avaient aimé la Sirène avec passion. Non seulement pour son esprit libre, son grain de folie et ses chansons, mais surtout pour ce qu’elle incarnait et qui les attirait sans cesse vers elle comme un aimant. Lorsque, le 14 juillet 1980, Siréna Pérole alias Sissi, vingt-sept ans, est retrouvée morte chez elle, apparemment victime d’une mauvaise chute, le voisinage accueille la nouvelle avec des sentiments partagés. Celle qu’on surnommait la Sirène – à cause de son prénom, mais aussi de son charme envoûtant – était un phénomène : les hommes l’admiraient, les femmes la jalousaient. Le temps passe, mais le souvenir de la belle Siréna continue de hanter les esprits. A commencer par celui de son fils, Gabriel, orphelin à deux ans.
L’auteure : Gisèle Pineau, née de parents guadeloupéens, est une femme de lettres française. Son père, militaire de carrière, est muté en Martinique en 1970. Gisèle Pineau poursuit ses études d’abord en Martinique puis en Guadeloupe où elle passe son bac de lettres. Elle s’installe ensuite à Paris où elle obtient un diplôme d’infirmière en santé mentale. Après ses études à Paris jusqu’en 1979, elle regagne la Guadeloupe où elle travaille comme infirmière en psychiatrie au Centre hospitalier psychiatrique de Saint-Claude. Elle vit désormais à Paris. Plusieurs de ces romans ont été récompensés: « La Grande Drive des esprits »Grand Prix des lectrices du magazine ELLE et Prix Carbet de la Caraïbe en 1993, « L’Espérance-Macadam » en 1995 Prix RFO, « L’Exil selon Julia » Prix Terre de France et Prix Rotary en 1996 ou encore « Folie, aller simple : Journée ordinaire d’une infirmière » Prix Carbet des lycéens en 2011.
Mon résumé : Je n’en n’ai pas, je n’y arrive pas. Impossible.
Mon avis : Pas bon. Je ne peux ni résumer ce roman, ni donner un avis éclairé. Je n’y ai pas compris grand-chose. Ni qui parle, ni à quel moment ça se passe, parce que régulièrement dans le récit on part en 1950, en 1996, en 1970, en 2016… Il est beaucoup question de mort, de funérailles, de veillées funèbres, de pluie, de plantations, de testaments.. Parfois Léone parle, puis d’un coup Ida, puis Mélody, et bon, soit je suis complêtement bouchée, soit ce livre n’est pas fait pour une française continentale comme moi. Je suis à peu près sûre, par contre, que des lecteurs ayant vécu Outremer seront en mesure de rentrer dans ce récit, bien plus que moi.
Je vais noter correctement et pour ma pomme : J’aime pas. Mais 1 étoile pour ne pas être trop vache.
Gilsèle Pinaut – Le parfum des sirènes, Mercure de France Juin 2018, 250 p.