Editions Belfond, 2013, et chez 10/18 : 2016, 430 pages.
Résumé Éditeur :
Trois enfants, une belle maison, un couple uni : bienvenue chez les Hurst. Pourtant, sous le vernis de la famille idéale se cachent de profondes ténèbres… Un roman psychologique très prenant. Qu’est-ce qui a conduit Violet Hurst, seize ans, en hôpital psychiatrique ? Qu’est-ce qui l’a poussée à attaquer Will, son petit frère autiste, à coups de couteau ? Un de ces accès de colère dont elle est devenue coutumière ? Ou, comme le suggère sa mère, Josephine, un coup de folie ?
Dangereuse pour elle et pour les autres, mise à l’écart de sa famille, la jeune fille réfléchit, ressasse, cherche l’origine de sa détresse psychologique, de sa récente addiction au LSD, de ses tendances à l’autodestruction. Tente de comprendre ce qui pousse son père à se noyer dans le travail, dans l’alcool ; ce qui brise chaque jour un peu plus la fragile confiance en soi de Will ; ce qui a poussé sa soeur aînée Rose à fuir le domicile familial un an plus tôt sans laisser d’adresse. Et si la raison était à chercher du côté de Josephine ? Entre Violet et sa mère, le combat s’annonce dantesque. Le prix à payer pour trouver enfin la vérité…
L’auteur, née en 1980 en Arabie Saoudite, vit aux États Unis, elle a publié trois romans largement autobiographiques : Smashed, Fury, et Notre mère, le premier publié en france, traduction Samuel Sfez.
Mon avis : Roman très prenant dès le début, les chapitres sont titrés alternativement du nom de Violet, ou de William, le petit frère de 11 ans. Et l’on suit l’un et l’autre dans leurs activités, rapports sociaux difficiles, et dans leur quotidîen à la maison.
On se rend tout de suite compte qu’il’y a un problème quelque part. On est pris dans ce récit, ces quelques indices dont ni Violet ni William ne se rendent compte. C’est une histoire de destruction familiale, racontée jour après jour. Ce n’est pas violent, c’est psychologique. On se rend compte que ni l’un ni l’autre ne comprennent ce qui arrive à leur mère. Et encore une fois ce roman est largement inspiré de la propre famille de l’auteure. C’est super bien écrit, et on est pris nous aussi dans l’engrenage, c’est un livre qu’on lit pratiquement d’une traite. Je recommande, vraiment !
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