L’auteur : Romancier, poète et nouvelliste, né en 1954 en Islande, Einar Màr Gudmundsson est l’auteur d’une dizaine de romans, traduits en 25 langues. Récompensé par de nombreux prix littéraires, il a reçu le prix Swedish Academy Nordic Prize ( « le petit Nobel ») pour l’ensemble de son oeuvre.
Chez les Knudsen, on est potentiellement marin de père en fils, sauf à faire carrière à la caisse d’épargne. On compte dans la famille des grands hommes, des hôtesses de l’air et de gentils simplets. Des marins, ministres, aviateurs, bandits, avocats, et parfois tout cela en même temps.Le clan Knudsen règne depuis plus de deux siècles sur Tangavík, petit port de pêche battu par les vents ou fief d’armateurs, question de point de vue. Ils y ont bâti des empires et les ont perdus. Ils ont monté des conserveries de harengs, composé des symphonies sifflées, possédé des Cadillac bicolores, des usines de congélation et des serres géothermiques, ils ont dirigé des fanfares et des clubs pour dames. Ils ont disparu et ils sont réapparus, ils ont été portés au pinacle et mis au pilori, en passant par tous les stades intermédiaires. Toujours persuadés, de génération en génération, d’être les Rois d’Islande.L’histoire mirifique des Knudsen, de ses représentants et de tous ceux qui passaient par là est, on l’aura compris, un tourbillon de portraits hautement roboratifs – la saga contemporaine d’une famille exubérante et totalement déjantée.
C’est un roman touffu et loufoque, raconté pourtant sur un ton sérieux, ce qui donne un côté surréaliste au récit. Passant de l’histoire contemporaine à la Révolution Française puis à la seconde guerre mondiale, des Rois européens aux pêcheurs de maquereaux, des façons de tomber enceinte pour les jeunes filles d’antan (aller faire un tour derrière la remise où l’on stockait la morue séchée), l’auteur nous fait monter sur un « grand huit » et l’on rencontre à toute vitesse des personnages glorieux et des imbéciles (sic), les hommes qui ont fait l’histoire de Tangavìk. Poètes fous, auteurs déjantés, c’est vraiment un roman-maelström, l’histoire inventée d’un petit bout d’Islande.
Mon avis : J’ai mis beaucoup de temps à rentrer dans cette oeuvre, j’ai pourtant vraiment adoré le côté surréaliste de l’histoire : petites anecdotes qu’on pourrait croire inventées par un Groucho Marx Islandais. J’ai par contre dû prendre énormément de notes et me munir de tout un tas de post-it marque-page pour m’y retrouver. Je ne sais finalement pas quoi en penser. C’est un peu trop touffu pour moi, je m’y suis souvent perdue, ayant la tentation de passer des paragraphes entiers, un peu lourds pour mon goût de française : j’ai du mal avec les auteurs nordiques. ( À part Anne B Ragde, norvégienne). Alors , moyen, déçue, j’en attendais plus dans le côté fantaisie…
Editions Zulma, 2018, 21€
J’accroche personnellement bien aux romans nordiques en général, je verrai quand je sortirai celui-ci de ma pile à lire si c’est le cas pour ces Rois d’Islande 😉
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J’ai vu, je crois, sur Babelio qu’il y avait d’autres lectrices qui avaient eu un peu de mal aussi… je suis si déçue !
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Je te comprends, le quatrième de couverture est tellement prometteur !
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Je ne suis pas toujours séduite par les titres de chez Zulma malgré leurs délicieuses couvertures, mis à part le dernier que j’ai lu pour la rentrée littéraire. Souvent trop foisonnant et fantaisiste pour moi.
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Je crois que je me suis énamourée trop vite de cette maison d’édition. J’ai adoré le premier livre que j’ai lu « Les nuits de Laitue », mais depuis, c’est déception sur déception…
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Leurs titres sont assez spéciaux je trouve, j’y vais toujours avec prudence ! 😉
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[…] Mélie Mélo […]
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Dommage, le titre, la couv’ et le thème auraient pu me plaire mais je me méfie !
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Je l’avais acheté pour tout cela aussi..
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