Je viens de finir L’étourdissement, de Joël Egloff. Sorti en 2005.
J’ai hérité d’une édition Courts Romans de France Loisirs, mais c’est moins moche qu’autrefois, avec leurs reliures toile.
C’est dans un terrain vague, où se trouve un lotissement délabré, encadré par les pistes de décollage d’avions, d’une station d’épuration, d’une décharge à ciel ouvert, d’un supermarché et d’un abattoir, que vit un homme encore jeune, avec sa grand-mêre acariâtre.
Il travaille à l’abattoir, il a bien de la chance, il peut ramener des abats, camouflés dans son caleçon. Mais il veut s’en aller, un jour.
Atmosphère oppressante, noire, mais teinté d’absurde et d’humour, des situations à la limite du grotesque, mais tout en poésie….
Aimez-vous le saugrenu ? Aimez-vous la noirceur, la vacuité de la vie, saupoudrées d’éclats de grâce ou de grimaces ?
Vous aimerez ce livre. Je l’ai aimé, lu d’un trait. C’est mon 2e Joël Egloff, après « J’enquête ».
Dispo en Folio
