Quand je fais une razzia de livres en format poche pour l’hôpital, pour ne pas avoir à plier le bras cathéterisé, je ne regarde pas les 4e de couverture (je le fais rarement, d’ailleurs, tant il y a de spoils) et me voilà avec Octopus. J’ai été immédiatement embarquée, ça ressemble à un thriller de science-fiction … j’ai lu à la moitié du livre, que c’était l’auteur qui m’avait déjà soufflée avec « Erectus » . Sèrie dont je n’ai lu que le 1er tome, j’ai souvent très peur des « resucées »…

Aux Bahamas, dans l’ile de Mayaguana, la Nasa est en train de faire des essais pour un drone sous-marin, et ce dans un cenote, un trou rempli d’eau de mer, au milieu de la jungle. Ce trou fait plus de 1900 mètres de profondeur. Au cours d’une remontée du drone, les ingénieurs remarquent une lumière tout au fond. Lors de la plongée suivante, ils sont attaqués par un poulpe géant. Et l’équipage s’aperçoit que dans une galerie perpendiculaire, des milliers de boules luminescentes sont accrochées : des oeufs. De poulpe.

Dans le sud de la France, Margot, biologiste marine, au coeur d’un parc animalier en bord de mer, elle travaille sur le langage des animaux, et surtout celui des dauphins. Elle travaille en collaboration avec divers chercheurs européens sur l’intelligence l’animale. Un jour on l’appelle, une orque morte vient de s’échouer sur la plage. Margot s’y rend, et ne peut que faire une autopsie sur place. Dans l’estomac de l’orque, un immense tentacule de pieuvre, il fait plus de sept mètres, une fois déroulé, ce qui épouvante tout le monde car en calculant, il s’agit donc d’une pieuvre de plus de vingt mètres d’envergure.
Et peu après, des bateaux sont attaqués par d’autres pieuvres, alors qu’aux Bahamas la Nasa essaie de voir les capacités de la pieuvre géante, des tests qu’elle déjoue immédiatement.

En abordant les sujets de l’intelligence animale, de la pollution des mers, des parcs du genre Marineland, le respect à avoir envers les animaux, le changement climatique, l’auteur nous embarque dans un thriller à toute vitesse, on ne peut pas respirer tant c’est prenant. L’histoire est étonnante, incroyable.

Par contre, je trouve que la fin du livre est un peu bâclée, les rebondissements et la fin sont décevants. Longueurs et peu d’explications. Mais dans l’ensemble j’ai beaucoup aimé.

Présentation de l’éditeur :

« Partout dans le monde, avec le dérèglement climatique, se produit un phénomène ahurissant : l’augmentation de l’intelligence animale. Sur terre, des termites construisent des cathédrales, engloutissent des villes entières. Et des abysses marins émergent des pieuvres gigantesques capables de prendre l’apparence de n’importe quel objet ou être vivant.
Pourquoi ces poulpes géants viennent-ils à la rencontre des humains ? Que signifient les étranges signaux lumineux qu’ils émettent ?
Sur l’île Saint-Thomas, dans les Caraïbes, seule la biologiste Margot Klein est à même d’apporter une réponse. Spécialiste du langage animal, elle étudie les dauphins du Mona Ocean Park.
Pour Margot, le temps presse. Plus les pieuvres étendent leurs tentacules, plus les gouvernements, sous la pression de populations paniquées, cherchent à éradiquer ces animaux aux cerveaux augmentés dont ils craignent le pire…
Après le succès de sa trilogie Erectus, Xavier Müller, écrivain et docteur en sciences, nous entraîne dans le monde fascinant des poulpes et nous révèle les derniers secrets de l’intelligence animale. »

Ma note : 4 sur 5

Octopus – Xavier Müller, editions Pocket, octobre 2025, 405 pages