Le venin des souvenirs – Sophie Lebarbier

Alors alors…. j’ai acheté ce livre il y a des mois de ça, attendant le moment propice pour le lire. J’ai eu plusieurs moment propices mais à chaque fois pour une raison ou une autre j’ai reposé ce livre dans ma PAL, après l’avoir entamé. Je sais que je l’avais acheté parce que j’avais aimé son précédent : « Les liens mortifères »mais on peut me demander, je n’ai aucun souvenir prégnant de cette lecture. Sauf que c’était un bon petit thriller, et lu dans ma période « no chroniques ». J’ai finalement repris la lecture de ce bouquin il y a quelques jours, et cette fois j’ai pris des notes.

Voici le Résumé Editeur (Albin Michel) : La mémoire ne meurt jamais.
Elle creuse son sillon et hante les esprits.
Quel lien entre les héros et les traitres de la Résistance dans un petit village de Dordogne, la disparition irrésolue d’un enfant dans les années 1990, et la mort récente, à Paris, d’une jeune femme à l’identité mystérieuse ?
C’est l’énigme que cherchent à percer la commandante Fenneteaux et la psychologue Léonie Damanne. Armées de leur sagacité, escortées par une brigade haute en couleurs, voici les deux femmes à la tête d’une nouvelle enquête aux ramifications sidérantes. Car elles se heurtent aux fantômes d’un passé trop enfoui pour ne pas s’envenimer, où secrets de famille et contrevérités historiques hantent le présent et la mémoire collective.

En fait, les chapitres sont datés dans le temps : pendant la guerre, le petit Paul caché dans une ferme où il s’épanouit et se fait des amies et confidentes, et des chapitres datés de 2020. Pendant la guerre , en 1942 il y a les collabos, et les résistants. Ses amies Colette et Suzanne ne s’en occupent pas, mais il s’avèrera plus tard que l’une fait partie des résistants, et l’autre des collabos. Paul, placé chez Suzanne et ses parents, aide un peu.

En 2020, il y a au « Bastion » la cheffe Fenneteaux, avec sa brigade et ses équipiers dont Léonie, et Tizi, et Océane, et Sissoko, et je ne pige rien à ce qu’ils sont. À un moment je crois comprendre que Tizi et Sissoko sont la même personne…

Une jeune femme est retrouvée morte, empoisonnée. Le « Bastion » est saisi, la Brigade Criminelle que dirige Fennetaux (je ne verrai jamais son prénom) et en plus de ça, la juge chargée de l’affaire est peu ouverte aux demandes de Fennetaux, et le boss de celle-ci lui impose de travailler en duo avec une autre cheffe de brigade, Maxine Noirel, qui est absolument détestable. Les personnages au Bastion m’épuisent, moi, lectrice, tant je m’y perds. Tout est basé sur les relations entre policiers, chefs, juges, cheffes. D’ailleurs tous les personnages, parce que ça grouille chez les suspects aussi qui sont présentés par leur prénom, et j’en ai assez, et heureusement, aux deux tiers du livre je suis légèrement moins perdue et l’histoire prend du rythme. Évidemment, sur la fin, plot twist sur plot twist et il y en a marre de twister. Et je n’ai aimé aucun des personnages sauf le petit Paul, qui apparaît très peu. J’ai été jusqu’au bout, et je ne crois pas que je relirai cette auteure.

Ma note : 2 sur 5

Le venin des souvenirs – Sophie Lebarbier, ed Albin Michel, 345 pages, Juillet 2024

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