Mr Nice Guy – Jason Feifer, Jennifer Miller

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J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une opération Masse Critique Babelio, avec les éditions du Cherche Midi.

La phrase d’accroche au dos du livre est : « Chaque semaine ils passent une nuit ensemble, chaque semaine ils publient la critique de leurs ébats ! » (Point d’exclamation inclus)

Résumé éditeur 4e de couverture :

« Lucas Callahan vient de décrocher un job de fact-checker au magazine Empire. Un soir, tard dans un bar de Manhattan, il rencontre une magnifique brune qui le ramène chez elle. Lorsque sort le nouveau numéro d’Empire, il a la surprise de voir son aventure d’une nuit chroniquée par Carmen Kelly. C’est en effet elle, la magnifique brune, la chroniqueuse sexuelle du journal, qui dépeint leur nuit d’amour comme un fiasco absolu. Furieux et humilié, Lucas décide de répondre. Il écrit donc un texte assassin en ligne, qu’il signe « Mr Nice Guy ». Celui-ci devient vite viral. Les lecteurs en voulant davantage, la rédaction d’Empire a une idée folle : chaque semaine Carmen et Lucas devront se revoir et donner chacun un compte rendu de leur nuit. Tous les deux, avides de célébrité, vont ainsi se lancer dans une guerre sexuelle qui bientôt va les dépasser. »

 On fait connaissance avec Lucas, un type de 23 ans, qui travaille pour un magazine du style « Esquire », il est fact-checker (j’ai dû aller me renseigner: c’est le nouveau journalisme : étudier les articles écrits par d’autres journalistes, et vérifier la crédibilité, la validité, la véracité des faits écrits dans ces articles. Pour éviter de publier des « fake news », en fait). Pendant tout le roman on ne le verra jamais faire ce travail. Il est décrit comme un type niais, sortant d’une relation avec une certaine Mel, qui n’a pas voulu le suivre à New York. Dans les premiers chapitres il fait référence à cette Mel, sans arrêt, pour comparer ses conquêtes (vraies ou imaginées) à l’aune de cette Mel.

En fait, ce gars a un mental d’adolescent de 14 ans, enviant le style de vie du patron du journal, de ses supérieurs. Du genre à aller s’acheter une dizaine de cravates de la marque de celles de son patron, alors qu’il n’a pas un sou et vit dans un minable studio. On ne le voit pas fact checker, on le voit entrer dans des bars, s’incruster dans des soirées, uniquement pour trouver des nanas à séduire, mais c’est laborieux, vu sa naïveté, timidité, ça confine à la niaiserie. Il tombe sur Carmen, et comme un ado de 14 ans, il ne sait pas trop quoi faire, le moment X venu. À tel point que Carmen, qui tient la rubrique « Sexo » dans le même journal (il ne le découvre qu’après), fait un article sur cette nuit là, avec détails. Bon, le reste c’est écrit au-dessus, dans le résumé.

Je trouve tout de suite les personnages détestables. Il n’y a aucune description, ni des personnages, ni du décor, dont on a besoin pour « rentrer » dans un roman. On assiste à des  « ébats », racontés très crûment, le sexe et les relations homme/femme sont au centre de ce roman. C’est juste une pâle tentative pour refaire un « Sex and the City », en moins drôle, en moins sentimental, en moins chaleureux, en plus vulgaire. Lucas est d’une niaiserie crasse, Carmen est d’une cruauté, d’une vulgarité sans bornes.

Bon, vous l’aurez compris, j’ai détesté, et pire, je me suis ennuyée. J’ai lu jusqu’au bout mais j’ai souffert. Je pense que je vais aller direct chercher le dernier Sophie Kinsella, la meilleure auteure de Chick LittIci, pour comprendre qui elle est, et me consoler de Mr Nice Guy qui n’a vraiment rien pour s’évader, lire léger, parler amour, etc.

 Mr Nice Guy – Jennifer Miller & Jason Feifer, editions du Cherche-Midi, 469 pages, Avril 2020, traduit de l’Anglais (USA) par Eva Monteilhet

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