J’ai accepté, en Janvier, de lire ce livre proposé par Babelio et les éditions Pygmalion, parce qu’il s’agissait d’un thriller. J’adore les thrillers. Même très noirs. Il n’y a pas mieux pour se laisser emporter et oublier ses soucis et ses maux, et là, en l’occurence, mes incoercibles migraines subies durant ces cinq dernières semaines. J’ai essayé. Essayé. Plusieurs fois. J’ai même avisé Pierre, alias Bibalice, de mon désir d’abandonner cette lecture. Je vais vous expliquer pourquoi, et vite, car on me dit que j’ai quatre jours de retard dans la publication de cette chronique….
Le résumé éditeur : « Le couple que forment Paul et Rebecca ne reposerait-il que sur des illusions ? Lorsque deux policiers sonnent à leur porte un matin, à la recherche d’une femme disparue, Rebecca est loin de se douter que ce sera l’événement le moins dramatique de sa journée. Car son mari cache quelque chose. Et plus elle creuse, pire semble être l’objectif de celui qui partage sa vie depuis vingt ans. Alors que les mensonges de Paul se multiplient, confiance et fidélité semblent ne plus être que de lointains souvenirs et sa femme sombre dans la paranoïa.
Progressivement, le couple se retrouve piégé dans une spirale infernale… au risque de tout détruire…. »
D’abord, dès le début, on est perdus dans les chapitres « avant » « après ». Avant et après quoi, mystère.
On voit Paul et sa maîtresse, dans le domicile même qu’il partage avec son épouse Rébecca. En même temps on voit Rebecca, démarcheuse médicale, qui se drogue avec les échantillons de médicaments fournis par le laboratoire pour lequel elle travaille, se faire virer. Le même jour elle découvre que son mari a vidé leur compte d’épargne de 1 million de dollars, prévu pour acheter leur maison de rêve.
Restant à la maison, Rebecca découvre que son mari lui cache des choses (mais quoi ?? On ne sait pas.). Elle fouille partout, tout en gobant des médicaments par centaines, donc les auteurs nous présentent les visions et réflexions de Rebecca à travers le prisme de la drogue, je suppose, parce que je n’y comprends rien.
Les auteurs essaient pathétiquement d’instiller un climat d’angoisse, mais ça ne prend pas. Le pire est de constater les efforts faits, sans résultat. Le climat de ce livre est franchement malsain. Insupportablement malsain. À aucun moment on n’arrive à s’attacher aux personnages. Seuls les policiers sont assez bien campés.
Voilà pourquoi je n’ai pas pu aller au bout de ce bouquin, pourtant l’écriture est fluide, et c’est pour moi le seul point positif. Alors, économisez-vous ce pensum.
Pour le pire – E.G. Scott, editions Pygmalion, février 2020, 447 pages, 21,90€.
Au moins le titre est bien choisi ! C’était pour le PIRE…
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Effectivement ! 😉
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447 pages quand même! Et si en plus on est perdu dès le départ…
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Oui… c’est pour ça que je ne suis pas allée au bout…
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Oh merci pour la découverte je ne connais pas !
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Il y a de bons échos sur Babelio… mais moi, j’ai pas aimé.
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ça arrive
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Merci, Mélie, pour toutes ces nouvelles chroniques….
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