Carnets noirs – Stephen King

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J’ai lu ce livre au trois-quarts avant de lire la 4 e de couverture, qui m’apprenait que c’étaient les mêmes personnages que dans « Mr Mercedes » du même auteur bien sûr : 

« En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges. Après Misery, King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de Mr. Mercedes (prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.. »

Voilà. Et en fait j’ai lu ce livre sans louper des trucs, sauf à sentir quelquefois que deux ou trois personnages sont connus de l’auteur,(donc du lecteur) mais sans plus de gêne que ça. Je suis allée ensuite voir sur Wiki… et j’ai découvert que j’avais lu le tome du milieu d’une trilogie. J’ai donc commandé « Mr Mercedes » et « Fin de Ronde ». Parce que « Carnets noirs » est un des bons, très bons Stephen King.. Il y en a eu qui m’ont soulée, des pavés qui m’ont ennuyée, il a fait une série de pavés, à un moment, pire, de doubles pavés carrément indigestes qui noyaient l’histoire. Je parle des Tommyknockers, de « Ça », de « The Mist »… j’ai fui Stephen King à ce moment-là. Il y a de ça bien, bien longtemps, mes petits. (Scusez). J’y suis revenue parfois avec Misery, par exemple. 

Là, « Carnets noirs » est un polar qu’on peut donc lire indépendamment  des autres de la trilogie, un très bon polar, avec ses personnages qu’on apprend à connaître, une famille attachante, un héros attachant, un quartier d’une petite ville américaine, les amitiés, mais aussi les ressentiments et les désirs de vengeance.

L’intrigue est très bien amenée, entre 1973 et 2014, au début, pour comprendre comment le crime principal est amené, le centre du roman : le vol de manuscrits d’un écrivain qui s’est retiré de la vie publique après plusieurs romans et une trilogie. Il est tué par un jeune fan, qui lui a d’abord extorqué le code de son coffre, pour récupérer les écrits -s’il y en avait- non publiés par l’auteur de ses romans-fétiches. Et il trouve de l’argent aussi. Il achete une malle, et met tout dedans, et l’enterre en attendant d’être tranquille pour s’en occuper. Malheureusement le lendemain il est arrêté par la police, pour des faits de viol. Et emprisonné pour 25 ans.

Des années plus tard, Peter, un lycéen de 13 ans découvre la malle par hasard, pas loin de son jardin. Il va prendre conscience de ce qu’il a devant les yeux, d’un coup, après avoir juste sorti et lu un des 140 carnets Moleskine conservés dans cette malle. C’est sans compter avec Morris, qui sort plus tôt que prévu de prison, et qui va chercher son trésor..

Un très bon bouquin, haletant, très bien écrit, j’ai hâte de lire des deux autres tomes ! Ceux qui ont des idées préconçues sur Stephen King, essayez celui-ci. On ne s’y ennuie pas une seconde ! 

Carnets noirs – Stephen King, Albin Michel 2016, le Livre de Poche 2017, 568 pages. 

17 commentaires

  1. J’ai découvert King, la semaine dernière 🙂
    Pas eu envie plus tôt parce que le genre thriller angoissant ce n’est pas trop ma tasse de thé. J’ai donc découvert King avec Elévation une novella fantastique plus qu’un roman et à peine commencé j’ai eu du mal à le lâcher. C’est sans doute le seul que je lirai de lui, mais quel plaisir de lecture !

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