Je rappelle que je n’ai pas suivi vos chroniques depuis longtemps, donc j’ai visiblement acheté n’importe quoi, principalement des polars ou thrillers pour me distraire. D’où cette horrible expérience.

Je vous mets le résumé éditeur ici :  » Après le succès du Chalet et de La Croisière (prix Polar Bristish 2024), bienvenue aux Maldives. Un groupe d’influenceurs et de journalistes passe un séjour de rêve dans un luxueux complexe hôtelier jusqu’à ce qu’un premier cadavre soit découvert… Un suspense de Catherine Cooper, dont chaque roman figure dans les meilleures ventes du Sunday Times . Après le succès du Chalet et de La Croisière , le nouveau suspense à huis clos de Catherine Cooper, sur la liste des meilleures ventes du Sunday Times . Quelques journalistes et influenceurs triés sur le volet sont invités aux Maldives dans l’hôtel de luxe que dirigent Henry et Ophelia. Le voyage de presse ultime . Au programme des réjouissances : plongée sous-marine, sorties en quad, dîners gastronomiques, baignade avec les tortues… Le paradis sur terre . Mais un premier corps est retrouvé. Puis, alors que l’île privée est coupée du monde après une tempête… »

C’est assez vendeur, non ? Moi j’avais bien aimé « La croisière », pas exceptionnel mais bon. Malheureusement ce n’est pas le cas ici. On suit une ou deux « influenceuses », Surtout Malia, ses chapitres sont écrits à la première personne. Elle se demande pourquoi elle est là, elle n’a pas beaucoup d’abonnés sur ses réseaux, mais c’est la première fois qu’on l’invite dans un séjour si luxueux. Il y a d’autres personnes : les propriétaires, un couple, quelques journalistes et des instagrammeurs très connus, mais aucune description des personnages. C’est assez décousu.
Mais on se rend compte tout de suite que ça cloche, il y a deux propriétaires fortunés, un luxe insensé, une île achetée alors qu’il s’agit d’une réserve protégée pour les tortues, et là il s’agit d’argent. Il y a des « activités », le premier jour tous sont conviés à plonger pour découvrir les beautés sous-marines (étonnamment tout le monde sait plonger), mettre une combinaison, pas de consignes de sécurité, mais au retour il manque un plongeur. Et là, pour moi c’est le drame.

On a tout de suite compris qu’il va s’agir de disparitions successives, de meurtres, dans un huis-clos (appelé aussi par Babelio un « whodunit ») et ça m’a direct saoulée. Aucun protagoniste n’est décrit, même les narrateurs, le luxe n’est pas vraiment décrit, les lieux non plus, donc impossible de se donner une image mentale, donc de « plonger  » dans le livre.
C’est juste misérable. J’ai abandonné vers la page 100. Sur 400.

Ma note : 0,1 sur 5

Le Lagon (l’Île): Catherine Cooper, editions L’Archipel, Juin 2025, 400 pages.