
J’ai acheté ce bouquin à cause du macaron « nouvelles voix du polar ». Malgré une ou deux grosses déceptions, j’ai pour l’instant confiance.
June, 16 ans, vit avec son petit frère Boy, 12 ans, ainsi que Mère et Père dans un chalet sur une petit île perdue du Nordland. Depuis douze ans, la vie est ainsi faite : les deux enfants doivent se cacher des « intrus ». Ils ont rarement le droit de sortir de la maison, ils reçoivent une éducation de base mais aussi de survie, ils vivent du potager qu’ils cultivent, de la pèche, seul Père traverse le lac avec sa barque toutes les semaines pour aller au village acheter des provisions. Personne d’autre que lui ne peut partir de l’île. Le Lundi, interdit de sortir, c’est le jour où le facteur passe. Il y a des hauts parleurs sirènes autour de la maison, signe de danger immédiat, il faut descendre dans le bunker que Père a construit, rester dans le noir des heures.
Père leur a expliqué : il y a des années, dans le Sudland, il a témoigné contre un mafioso : désormais ils sont dans le programme de protection des témoins, et à tout moment les « intrus » peuvent venir les tuer. Il a été amené là par des gardes. Donc il est important d’obéir, il y va de leur vie.
Les relations entre les enfants, Juno et l’adolescence qui la pousse à remettre en question l’attitude des parents, qui sont extrêmement dominants, surveillants, parfois cruels, et le mensonge, comme d’autres de la liste de péchés faite par les parents, mérite d’extrêmes punitions.
Et on trouve tout ça bizarre… bien écrit, vivant , mais on se pose toutes les questions possibles : Sont-ce des survivants d’une apocalypse ? Sommes-nous dans une dystopie ? Est-ce une secte ? Tout est vraiment écrit pour faire monter l’angoisse jusqu’au point de non-retour. Je ne voudrais pas spoiler mais l’amour de Juno pour un personnage qui apparaît me semble artificiel, posé là on ne sait pourquoi. C’est mon avis, hein. Peut-être pour attirer les plus jeunes lecteurs. Hormis cette histoire dans l’histoire, c’est pas mal du tout. Et très distrayant parce que je ne l’ai pas lâché jusqu’à la fin.
Ma note : 4 sur 5
Les enfants du Lac – Ivar Leon Menger, traduit de l’allemand par Justine Coquet, éditions Pocket, Août 2024, 300 pages.
Intrigante cette affaire dans laquelle les personnages n’ont pas de prénom, hormis l’héroïne. Un récit à la première personne ?
Si j’avais le temps je m’y intéresserais davantage mais il faut faire des choix et pour le moment, d’autres lectures m’accaparent (Herzog vient de sortir son autobiographie en français).
Mais merci du conseil. 🙏
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Oh mais c’est raconté du point de vue de Juno, j’ai omis de le dire. Ce n’est pas un thriller indispensable, il est distrayant et facile, c’est tout ce que j’en demandais….
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Je voulais le tenter en audio, il est sur ma liste. Merci
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Merci à toi !
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L’histoire est intéressante.
Merci Mélie 🙏🌟
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C’est une histoire qui me semble très intéressante et mystérieuse. On imagine bien une adaptation en film. Merci pour la découverte 🙏
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