Novembre 2018, Frédéric Beigbeder se saborde en direct sur France-Inter, dans sa chronique qu’il doit faire tous les Jeudis, tôt le matin. C’est vraiment arrivé, voici le lien.
À la suite de son plantage, il se fait renvoyer, et dans ce roman mettant en scène son alter-ego Octave, il raconte cet évenement, et revient sur les heures qui ont précédé.
C’est le premier acte des Gilets Jaunes, Paris est en feu, le Fouquet’s aussi, et Octave doit « tuer le temps » avant d’aller à France Inter. Il erre dans les rues et les boites à la mode, tout en revenant sur sa carrière, sur les « gilets fluos », le ras-le bol ambiant, l’obligation d’être drôle, les humoristes obligatoires, à la pointe de l’actualité, et l’obligation d’être le meilleur, le plus dur, le plus méchant, qui sera le plus incisif juste pour faire rire les automobilistes 1 fois ou deux dans les embouteillages. Il songe à ses années d’avant, les 80, les 90, les 2000, et là il admet que plus rien n’est comme avant, la drogue est légale, l’alcool aussi, on démolit tout, la planête est démolie, et il ne peut même plus draguer à cause de l’ambiance #metoo, et il s’enfonce dans ses réflexions, sur ses amis d’avant, sur l’argent qu’il gagnait quasiment sans rien faire, tout ceci s’appuyant sur des citations ou des références d’humoristes, de sociologues, d’écrivains, mais tant de références j’ai fini par trouver ça indigeste, à force. Ça fini par n’être plus que du « name dropping ».
C’est un bon roman, enfin une histoire où tout est vrai, assez sensé, mais trop de références littéraires obscures, pitié.
🤣 L’homme qui pleure de rire – Frédéric Beigbeder, Grasset, janvier 2020, 316 pages
je verrai mais ce n’est pas pour tout de suite, Beigbeder m’insupporte… si en plus on est dans l’auto-fiction 🙂
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Oui, comme 99 francs… mais bon. Bien mais lourd
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il était l’invité de claire Chazal hier soir sur la 5 et bizarrement il m’a donné envie de le lire il était moins « imbu de lui-même que d’habitude 🙂
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Il parcourt actuellement tous les plateaux promo, fustige les fonctionnaires du rire (qu’il fut), dénonce la démagogie ambiante comme un perdreau de l’année, comprend enfin que Matzneff n’est pas un écrivain fréquentable. Sacré réveil !
Je n’aime pas la couverture de son livre.
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Moi non plus, mais il parle pas mal des « emoji »
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🤔
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good one…
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