Une histoire de France – Joffrine Donnadieu

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Juste pour dire NON ! N’achetez pas ce bouquin. Ne l’ouvrez pas.  Je l’ai fait. J’ai lu la première page et la moitié de la deuxième, j’ai dû aller vomir. J’ai jeté cette boue dégradante et illisible dans la poubelle.  C’est une scène de viol, par une femme, d’une petite fille, avec tous les détails, tous. C’est abominablement malsain.

Voici le résumé éditeur :

« France adore laisser ses doigts entortiller les boucles blondes. Elle sait apaiser Romy en caressant ainsi son crâne pour l’entraîner dans un semi-coma où le corps gringalet sera à sa merci. »

Toul, 1999. À neuf ans, Romy est abusée pour la première fois par France, une voisine.
Son enfance soudain se déchire comme une robe de princesse. Romy entre en guerre. De neuf à dix-neuf ans, nous la voyons se battre contre le chaos qui grandit, contre l’attachement invivable qu’elle ressent pour France, contre un ordre social dont elle ne comprend pas les règles, contre ce corps féminin qui va devenir son principal ennemi.
La romancière s’attache à peindre, avec un sens exceptionnel de l’observation, un milieu social et géographique que la littérature fréquente rarement : tous les personnages sont des militaires de la base de Toul, des ouvriers de chez Kleber, des zonards du canal, toujours décrits avec une empathie discrète.

Implacable, radical, ce premier roman impressionne par la puissance et la précision de son écriture. (Tu parles !! C’est une horreur). 

 

Chez Gallimard, rentrée Littéraire. Je trouve ça au-delà du malsain.

 

 

22 commentaires

    • Mais je ne sais pas. Si j’en crois le résumé éditeur, l’enfant est abusée sexuellement ( et c’est peu de le dire) jusque ses 18 ans. Ce truc n’a rien à faire avec la collection blanche de Gallimard. Je ne suis pas « choquable » facilement. Mais là il s’agit d’un truc telkement bizarre qu’on dirait un truc porno pour pédophiles, pour pervers. J’ai lu beaucoup de livres où des scènes sexuelles étaient très explicites. J’aime bien lire les Carnets de Gabriel Matzneff, mais cet homme est connu pour aimer les lycéennes. Qui le lui rendaient bien, car la plupart d’entre elles le revoient encore, à ses 80 ans. En aucun cas il s’agit de scènes de viols, tellement détaillées que je me suis sentie SALE de les avoir lues…. alors le buzz, bof, sur Babelio il n’y a que 4 lecteurs qui ont critiqué. J’y vois là une bonne raison. Et Gallimard a sûrement cru que c’était top ? Bouark.

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  1. Je ne comprends pas le plaisir malsain que l’on peut avoir à écrire et/ou lire ce genre de choses… Nous voilà prévenus. Merci d’être allée « au charbon » pour nous.

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