Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d’escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les œufs d’oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s’est marié. Alors, il s’est mis à collectionner sa femme.
(Quatrième de couverture de l’édition Gallimard 2013)
Je me suis rarement trouvée dans cette position : n’avoir rien à dire. En tous cas ça n’est jamais arrivé depuis le début du blog. Je me trouve bras ballants et cerveau en train de mouliner à vide.
C’était hier la première fois que je lisais un livre de Foenkinos. Bien sûr j’ai entendu parler, partout, entendu et pas vu « La Délicatesse ». Tout ce bazar autour me fait fuir, dans ces cas-là. Donc j’ai lu, quand même pour voir, celui-ci. Au début, tout au début j’ai beaucoup aimé cette façon de décrire le personnage de Hector, ses faits et gestes, avec ce ton très burlesque/absurde. Et soudain, plus rien. Il se marie, et aime quand sa femme fait les vitres. Ouais. Et ? Et rien. Ça ne mène à rien, pas d’histoire, pas de fin, pas de structure, le langage se range aussi, et j’ai survolé les dernieres pages.
En gros, je n’ai ni aimé, ni détesté. Ni rien au milieu non plus. C’est très bof.
Le potentiel érotique de ma femme, David Foenkinos, Folio Gallimard, 2005, 2013, 178 pages.
J’adore! 🙂
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Coucou Mélie! Pareil pour moi: dans l’ensemble j’aime bien Foenkinos. J’ai par exemple été très touchée par « Les souvenirs ». Mais celui-là… Celui-là, non. Je me suis ennuyée du début à la fin. Heureusement qu’il n’en n’a pas fait un pavé!
Bisous.
La bibliothèque de Lysée.
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Je n’avais rien lu de lui… du coup, je n’ai pas envie du tout de lire quoi que ce soit d’autre de lui !!
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